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Aulas Al-Khelaïfi a plein de qualités. Maintenant, le modèle qu'il représente, je le trouve dangereux

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Aulas « Al-Khelaïfi a plein de qualités. Maintenant, le modèle qu’il représente, je le trouve dangereux »

Jean-Michel Aulas, président de l’Olympique Lyonnais, s’est confié auprès du Parisien en marge de la rencontre dimanche soir contre le Paris Saint-Germain au Groupama Stadium (22e journée de Ligue 1). Habitué aux critiques contre le club de la capitale et les investissements de ses dirigeants, il a été interrogé à propos de sa relation avec son homologue parisien Nasser Al-Khelaïfi. Aulas a alors indiqué apprécier la personne, mais pas ce qu’il représente et ce qu’il fait.

« J’adore Nasser, c’est une personnalité attachante. Il a plein de qualités. Maintenant, le modèle qu’il représente, je le trouve dangereux pour le football français et en l’occurrence pour Lyon, Marseille, Bordeaux ou Saint-Etienne, qui sont dans une économie réelle, explique-t-il dans les colonnes du Parisien. On n’arrive pas à avoir des informations précises mais un budget annuel de l’ordre de 800 M€, c’est beaucoup et dangereux pour les clubs à taille humaine. 

‘Je n’en veux pas à Nasser, je combats le système qu’il représente.’

Franchement, il y a des moments où on s’entend très bien. Je sais qu’il a horreur que je dise ce que j’aime dire, c’est-à-dire que le PSG crée dans la bulle du football une inflation dangereuse en France. Mais l’homme est attachant. On peut dissocier le système qu’il représente et l’homme. Et il n’est pas en cause. Ce qui est en cause, ce sont les structures du football français qui légitiment cet état de fait. Je n’en veux pas à Nasser, je combats le système qu’il représente. »

L’explication d’Aulas a du sens pour un certain aspect. On peut plutôt apprécier une personne, la trouver sympathique et agréable, sans être forcément d’accord avec ses idées. Ce qui dérange plus, c’est qu’Aulas reproche. Un discours qui ne nous avait d’ailleurs pas manqué, mais que l’on s’attendait à revoir à l’approche du match entre ces 2 équipes.

En effet, Paris a de l’argent et investit. On remarque aussi que les prix sur le marché des transferts sont montés ces dernières années. Mais c’est loin d’être seulement la faute du PSG. D’autres clubs investissent, les droits TV en Premier League ont explosé et permettent à ses clubs de dépenser. On peut ne pas aimer le système, mais Aulas plus souvent parler du PSG que de « système ». Et dans ce football où l’argent fait du bien, le club de la capitale aide beaucoup la Ligue 1 à exister sur le plan européen en attirant visibilité, crédibilité, points UEFA et grands joueurs.

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