OM/PSG - Jacques-Henri Eyraud "Je signe pour une victoire face au Paris Saint-Germain"

Adversaires

Eyraud, futur président de l’OM, tape déjà sur le PSG et ses propriétaire façon Aulas

par
Sylvain L
le 12 septembre 2016 à 21:30

Jacques-Henri Eyraud va très prochainement prendre la présidence de l’Olympique de Marseille. Avant même d’entrer dans ses fonctions, il a déjà jugé le financement du Paris Saint-Germain, à la façon Jean-Michel Aulas, le président de l’Olympique Lyonnais, dans les colonnes du Journal du Dimanche.

On peut dire que le discours du président lyonnais fonctionne chez certains. Eyraud, le futur président de l’OM, a en tout cas bien retenu la leçon. Dans cette sortie, ce dimanche, il reprend mots à mots, les paroles du frustré du Rhône.

« Il y a une corrélation directe entre les performances sportives et les ressources financières qu’on mobilise. Mais il y a une différence fondamentale. D’un côté, vous avez un club financé par un État souverain, avec un investissement dans le foot qui répond à une politique de rayonnement étatique. De l’autre, un entrepreneur individuel expérimenté et qui investit dans un club de manière très rationnelle… »

Pour essayer de faire comprendre l’investissement de Frank McCourt dans le club qui a fini 13e du dernier exercice de Ligue 1, l’ancien patron de Paris Turf se voit obliger de nommer d’autres investisseurs et notamment les Qataris. Cette retranscription de son discours, doit certainement flatter Aulas et aussi lui laisser espérer un nouvel ami au sein du championnat français.

On le voit, il est de bons ton en ce moment de taper sur le club de la Capitale. Les dirigeants qui le font veulent certainement avoir une meilleure image auprès de leurs supporters. Mais il faudrait arrêter de se concentrer sur l’argent des autres et penser à avoir une belle équipe pour grandir. On rappelle simplement aux Rhodaniens, que Bordeaux (1-3) et Dijon (4-2), avec un petit financement français, sont les derniers tombeurs de l’Olympique Lyonnais, financés avec un peu d’aide des Chinois. Comme quoi l’investissement n’est pas un gage de réussite. Il faut aussi bien le faire.

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