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Gillot : « Paris, c'est la grosse équipe européenne »

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Gillot : « Paris, c’est la grosse équipe européenne »

Présent en conférence de presse ce vendredi, Francis Gillot s’est essentiellement exprimé sur le match de dimanche face au PSG. L’entraîneur des Girondins de Bordeaux, qui s’attend évidemment à un match compliqué, sait quelles armes devra utiliser son équipe pour ennuyer l’armada parisienne.

« Les habituelles. C’est sûr que si on ne fait pas un bon match, on ne gagnera pas, c’est une certitude. Il faut que l’on soit à 110 % et que eux aient des petits problèmes, peut-être un expulsé, cela nous arrangerait aussi, et qu’ils soient moins bons que ce qu’ils sont capables de faire. Il faut beaucoup de conditions pour gagner ce match, mais c’est possible évidemment. Paris, c’est vraiment la grosse équipe européenne. Au niveau français, c’est au dessus et au niveau européen, je suis sûr qu’elle va aller très loin dans la compétition. Si on est capable de battre cette équipe, c’est que l’on aura fait un grand match, a déclaré le technicien bordelais, qui sait toutefois que cette équipe du PSG ne domine pas outrageusement la Ligue 1. Non, bien sûr, parce qu’ils n’ont pas fait un démarrage tonitruant, ils ont tâtonné en commençant par trois nuls. Après, il y a eu un mal de confiance, ça s’est enchaîné comme ça. Mais depuis quelques temps, ils ont récupéré des joueurs, ils ont un style d’équipe et un système de jeu qui leur permettent d’aller mieux, à part le match contre Ajaccio où ils ont eu du mal à redémarrer l’année. Sur cette fin de saison, je pense qu’ils vont se détacher, c’est ce que je ressens. »

Au match aller, les Girondins étaient parvenus à arracher le point du match nul (0-0) au Parc des Princes. Mais Gillot s’attend à une autre rencontre dimanche au stade Chaban-Delmas. « La même intensité qu’à l’aller ? On ne peut pas savoir, ils ont Lavezzi qui n’était pas là, c’est un joueur de profondeur, ils ont Lucas qui est arrivé qui est un joueur de profondeur, Ménez ne jouait pas à l’aller. Autant, à l’aller, ils n’avaient pas eu de profondeur, cela nous avait arrangé autant là, ils ont des joueurs capables d’aller très très vite, cela peut nous gênés évidemment. Si avoir la possession contre Paris est un risque ? Bien sûr. On a vu à Valenciennes que Paris était capable de mettre des buts en contre. Après, si on n’attaque pas en nombre, à quatre ou cinq, on a aucune chance de marquer car derrière, ils sont solides mais si on le fait, on s’expose à des contres meurtriers. Il faut trouver cet équilibre qui sera fragile, bien jouer les techniques défensives, les 2 contre 2, les 3 contre 3 pour éviter de se mettre en danger. Quand on joue contre des équipes avec des attaquants aussi rapides et talentueux, il faut être très concentré et ne pas faire d’erreurs de placement, a demandé l’ancien coach de Sochaux, avant de conclure sur le fait qu’il n’était pas forcément plus compliqué de préparer un match contre Paris que contre une autre équipe. Oui et Non. Non, car on a plus de chance de perdre et pour un entraîneur, c’est toujours gênant. Et oui, parce qu’on essaye de trouver les armes pour les embêter. Il y a du pour et du contre. Aujourd’hui, quand on prépare Paris, ils ont tellement de possibilité de faire l’équipe qu’on ne sait jamais sur quelle équipe on va tomber, c’est une difficulté pour un entraîneur. »

 

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