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Ligue 1 – Aulas « l’enfant » qui a « fracassé la force » de l’OL

Cette saison, l’Olympique Lyonnais a cru au titre en Ligue 1 face au Paris Saint-Germain. Compte tenu de la qualité de jeu et des résultats, c’est normal. Mais les Parisiens ont pris le dessus dans le sprint final, bien aidés par le président lyonnais, Jean-Michel Aulas. C’est ce qu’affirme Bruno Roger-Petit sur son blog.

« Toute la semaine passée, le président Aulas s’est efforcé d’affoler le meute parisienne, en vue de déstabliser le PSG, la Ligue et l’ensemble du football professionnel français. Mais ni les joueurs parisiens, ni leur entraineur, ni leurs dirigeants, ne sont tombés dans le piège tendu par Jean-Michel Aulas. Le PSG n’a pas cédé au piège de la dispersion médiatique, mère de la disruption sportive. Le PSG est resté droit, le PSG.

Au bout du compte, ce sont les joueurs de l’OL qui ont craqué. Sous les yeux de leur président. A Caen, Aulas, l’Harpagon rhodanien, qui a perdu Lacazette. Qui n’a pas vu son équipe briller de la cave au Grenier. Qui a vu Fekir rester coincé dans les clous d’un ordinaire joueur de Ligue 1. Comme si la jeune garde lyonnaise, si prometteuse et si brillante, avait été écrasée par le poids de la pression qu’Aulas avait cherché à imposer aux adversaires du PSG.

Effet pervers de la stratégie aulasienne : à force de jouer avec des forces de pression médiatiques et sportives qu’il ne maitrisait pas, ces dernières ont heurté le bloc parisien, pour revenir, tel un boomerang fou, fracasser la force mentale encore en construction des joueurs lyonnais eux-mêmes. En clair, au lieu de mettre Ibraimovic et les autres sous pression, Aulas a mis ses propres joueurs sous pression, jusqu’à les faire craquer. Quelle leçon… D’où le constat en forme d’aveu de Clément Grenier : »Le PSG gère la fin de championnat plus facilement que nous ». Et oui… En dépit de sa bonne volonté et de ses agitations, Aulas n’a pas aidé ses joueurs.

Toute pression doit se manier avec précaution… Le président Aulas, qui ressemble souvent à un enfant envieux voulant casser les jouets des autres quand il estime qu’ils sont plus beaux que les siens, aurait dû méditer Paul Valéry : « Le moment où le petit enfant prend conscience du pouvoir de ses pleurs n’est pas différent de celui où il en fait un moyen de pression et de gouvernement. » Mais un enfant, même conscient de son pouvoir, demeure un enfant. »

Peut-être qu’Aulas est convaincu qu’il a fait ce qu’il faut, ce qui est bon, en se plaignant de la réduction de suspension de Zlatan Ibrahimovic, allant même jusqu’à déposer un recours. Mais le contexte, les déclarations accusatrices et leurs timings (la veille du match Nantes – PSG), laisse penser que c’était surtout de la stratégie. Une tactique dangereuse qui n’a pas payé, bien au contraire.

Ses sorties médiatiques n’ont pas l’air d’avoir gêné les Parisiens. Après une victoire maîtrisée 0-2 contre le FC Nantes, le PSG a fait une démonstration de force en l’emportant 6-0 face à Guingamp. En dehors du terrain, les joueurs de Laurent Blanc n’ont fait qu’inviter à Aulas de s’occuper de son propre club. Ce qu’il aurait dû faire.

La pression qu’il a mise ne suffit pas à expliquer la débâcle lyonnaise sur la pelouse de Caen (3-0). La victoire du PSG la veille a forcément eu un impact sur les moral lyonnais. Mais, déjà, cette victoire est peut-être le résultat d’une provocation. Surtout, Aulas n’a certainement pas aidé ses joueurs sur ce coup. Ni son club, qui ne gagne pas en popularité avec cette histoire. Finalement, le président de l’OL n’est pas si loin d’être considéré comme un bon à son poste, compte tenu de ce qu’il a accompli, mais il a de terribles défauts qui en font un personnage difficile appréciable et parfois dangereux pour son propre club.

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