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Ligue 1 – Les enjeux de la 18e journée pour le PSG: une journée européenne.

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Ligue 1 – Un beau championnat malgré ses défauts mais qui peut faire mieux

Alors que le Paris Saint-Germain file vers un 5ème titre de champion de France (3ème consécutif), l’heure est au jugement de notre championnat.

Pour commencer, parlons des concurrents:

  • le championnat italien, a perdu de sa superbe. Entre les scandales des matchs truqués, de dopage, l’Italie s’est dégradée. Entraînant avec elle la grande Juventus de Turin jusqu’en 2ème division.
    Cette année, la Juve est redevenue ce monstre d’efficacité qui écrase le suspense, qu’a tenté de préserver l’AS Roma… en vain.
  • le championnat allemand, n’a jamais été « sexy ». C’est comme ça. Ils avaient 2 cadors le Bayern Munich et le Borussia Dortmund. Il n’en reste plus qu’un.
    Le champion est connu d’avance, ce sera le Bayern qui utilise une méthode anciennement lyonnaise à savoir: piller ses concurrents pour mieux régner ( M. Götze; R. Lewandowski; bientôt M. Reus ?). Depuis l’arrivée de Pep Guardiola au Bayern, on peut même dire que la force allemande, les tirs lointains, a disparue pour faire place a un jeu de passes illimité (cf: FC Barcelone).
  • le championnat espagnol, fort de ses 2 + 1 meilleurs joueurs du monde Cristiano Ronaldo et Lionel Messi + Neymar Jr. est toujours aussi attractif.
    Par période, le Barça mène la danse, puis c’est le Real Madrid. Quand parfois, une année sur 4, se mêle une équipe « surprise » (cf: FC Valence… Atletico Madrid).
    Cette année, ce sera probablement un club espagnol qui remportera la Ligue des Champions, et c’est tout sauf un hasard.
  • le championnat anglais, dit « le plus beau » du monde, peut le rester. Mais pas forcément par la grandeur de leurs clubs, éliminés une fois de plus assez rapidement en LDC. Plus par la passion du pays tout entier pour ce sport.
    En effet, les stades sont beaux, les pelouses sont lisses, et les droits télé faramineux.
    Néanmoins, leur calendrier et leur « fighting spirit » (esprit de combat) se révèlent handicapant sur la scène européenne.

Enfin la France. Où, malgré les millions, le suspense reste entier. Où Bielsa est venu, mais s’en ira. La France copiée il fut un temps par l’Espagne pour dominer le monde, et avec succès, concernant ses centres de formation. La lutte pour le maintien est souvent longue, jusque dans les derniers instants, pour le titre aussi. Même si un bon vieux « Toulouse-Bordeaux » se soldera toujours par un match nul (du moins souvent moyen pour le spectacle), il y a des bonnes choses, et des bons gardiens quasiment dans chaque club, jusqu’au plus petit. La tactique alliée au physique, avec une pointe de technique (mais pas trop), c’est peut être ça le secret du bonheur.La France a un beau championnat parce qu’il n’a pas de certitudes, et aura un beau champion! Toutefois, garder le même suspense ou presque avec une dose supplémentaire de technique et de risque ne ferait pas de mal.

Par contre, pour être vraiment attractive, il faut régler les soucis de fond. Le manque de discussion possible avec l’arbitre, les décisions trop souvent surprenantes de ces derniers, des supporters qui manquent de liberté dans les déplacements et les stades, mais qui ont aussi trop tendance à se battre violemment sans même un vrai déclencheur. Il faut des rapports plus ouverts entre les supporters et les dirigeants de club et entre ces derniers et les instances du football français.

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