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Clasico

Paris perd le Clasico sans combattre

C’est avec «beaucoup de respect l’un pour l’autre» que Didier Deschamps et Antoine Kombouaré abordaient ce premier Clasico de la saison. À en croire la presse, le sort de ce match semblait en effet pouvoir influencer davantage le destin personnel des deux entraîneurs que celui de leur équipe respective. À en croire le Kanak, cette affiche de la 15e journée suffisait d’ailleurs à «motiver les joueurs» des deux camps.

L’entraîneur parisien voulait «voir un beau match et deux équipes qui jouent et se lâchent» : c’est surtout son adversaire qui a joué le jeu. Au pressing dès le début du match, les Marseillais, à l’image de Lucho, coupable d’une première faute après 5 secondes de jeu, n’ont pas laissé respirer les Parisiens. Ils ont, en plus, eu la bonne idée de convertir leur toute première occasion : une tête de Rémy sur un centre d’Azpilicueta (1-0, 9e).

Était-ce vraiment le «bon moment d’aller prendre Marseille» ?, a dû se demander Antoine Kombouaré. Les tentatives de rébellion de Ménez (10e) et Armand (42e) n’ont en tout cas pas dû le rassurer, au même titre que le déchet technique évident de Pastore. Il a peut-être même dû trouver la réponse à sa question lorsque la frappe fuyante de Sissoko a heurté le poteau droit de Mandanda (35e).

Sakho, le capitaine abandonné

En bon capitaine, Mamadou Sakho a joué les pompiers de services dès le retour aux vestiaires pour pousser ses coéquipiers à se transcender. Il fallait au moins ça pour que Paris montre une réelle envie de reprendre la première place à Montpellier. Malheureusement, cela n’a pas suffit. Ce sont en effet les Marseillais qui ont mis la pression sur leurs adversaires. La tension est d’ailleurs montée d’un cran entre Sakho et Jordan Ayew d’abord, puis entre Nenê et Amalfitano.

Et puis, Paris est tombé dans le piège marseillais. Paris a déjoué, Paris a continué à balbutier son football et Paris a finalement encaissé un second but. L’œuvre d’Amalfitano, encore aidé par le laxisme d’un Lugano dont la titularisation restera un grand regret (2-0, 65e). L’addition s’est même corsée lorsqu’André Ayew a trompé Sirigu de la tête sur un centre de ce même Amalfitano (3-0, 84e).

Plus d’envie, plus d’agressivité, plus de maîtrise collective : les joueurs de l’OM ont tout simplement été meilleurs dans tous les compartiments du jeu ce soir. Et si la défaite face à Nancy (0-1) n’a visiblement pas piqué au vif les Parisiens, ce premier revers de la saison à l’extérieur devrait remettre de l’ordre dans la maison Rouge et Bleu.

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