Pape Diouf déçu par l’OM avant le Classique

L’ex président de l’Olympique de Marseille, Pape Diouf s’est exprimé sur les ondes de RMC avant le Classique de la 9e journée de L1. Il a notamment pointé du doigt les résultats de son ancien club. 

Pape Diouf revient notamment sur la rencontre phare du championnat français, PSG-OM, avant leur nouvelle confrontation ce dimanche :

« Il faut regarder les choses en face et reconnaître que ce Classique est complétement vidé de sa substance au vu de la qualité et de la puissance de chaque équipe. Aujourd’hui, l’Olympique de Marseille est complétement largué par le Paris Saint-Germain, sur le plan financier mais surtout sur le plan sportif. Donc je pense que c’est plus une manière pour la presse de maintenir en haleine les lecteurs, téléspectateurs ou auditeurs que la présentation d’un véritable classique au sens où on peut l’entendre, par exemple en Espagne entre le Real et le Barça. » commente t-il.

« On dit souvent de Marseille que c’est un club qui n’a plus beaucoup d’argent. Je m’inscris un peu en faux contre ça. C’est vrai que l’OM n’a pas d’argent par rapport au PSG. Mais par rapport aux 18 autres clubs, ça reste un club qui a des potentialités économiques et financières incontestables. Ce qui m’amène à penser que l’OM, au lieu d’être distancé de 12 points comme il l’est, aurait dû être sur le podium et donner à ce Classique une certaine valeur. C’est à ce niveau-là qu’il faut voir les choses et ne pas simplement dire que l’OM est largué et que c’est tout à fait normal. Ce n’est pas normal l’écart qui, sur le plan sportif, existe entre les deux clubs. » ajoute Pape Diouf.

Effectivement, après 7 victoires consécutives côté parisiens, on pourrait ne plus parler de rivalité sportive tant l’écart de niveau s’est accentué ces dernières saisons. D’autant plus qu’après 8 journées, Paris comptabilise quasiment la même avance sur l’OM qu’à la fin de la saison dernière (12 points contre 14 points). Ce Classique sera donc l’occasion de creuser encore plus l’écart sur le frère ennemi, tant au classement que sur les confrontations directes (35 victoires pour Paris dont 1 au TAB, 33 pour Marseille dont 1 au TAB).

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