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Bruno Roger-Petit décrit "trois erreurs majeures" d'Emery en mettant Ben Arfa de côté

Ligue 1

« Le professionnalisme » est la grande différence entre le PSG et le reste de la Ligue 1, selon Bruno Roger-Petit

Sur son blog, le journaliste Bruno Roger-Petit est revenu sur le sacre du Paris Saint-Germain en Ligue 1. S’il salue le « professionnalisme » des Parisiens, il n’a pas hésité à critiquer les autres grands clubs français, qui en manquent terriblement selon lui.

« Champions mon frère !  » Encore. Le professionnalisme. Et rien d’autre. Le professionnalisme est la cause originale du succès du PSG en cette saison 2015/16, qui voit le club parisien sacré Champion pour la quatrième année consécutive. Le professionnalisme du président El-Khélaifi et des principaux dirigeants du club (Jean-Claude Blanc, Olivier Létang et les autres). En cinq ans, le PSG est passé du statut d’éternel gâchis du football français à celui de prétendant à la victoire en Ligue des Champions.

Professionnalisme du recrutement. Qui aurait cru voir un jour en Ligue 1 des joueurs tels que Ibrahimovic, Di Maria, Cavani, Thiago Silva, Verratti ? Ou des Pastore, Matuidi, Maxwell ? Et même un Van der Wiel, qui, on l’oublie souvent est finaliste d’une Coupe du Monde ? Professionnalisme dans la gestion de la franchise (oui, franchise n’est pas un gros mot) PSG. Le nom du club n’attire-t-il pas les annonceurs alors qu’avant, il les faisait fuir ? Professionnalisme dans la gestion de l’image du club. Le cas Aurier n’a-t-il pas été réglé en huit jours ?

On entend déjà le chœur des pleureuses psalmodier : « C’est la faute à l’argent ! » et « C’est le budget qui fait le Champion ! » Oui, en partie, mais ça ne suffit pas. En Premier league, Leicester fait la leçon aux Manchester et à Arsenal, avec un budget ridicule à l’échelle anglaise. Donc, l’argent ne fait seul pas le palmarès. Le budget de Paris n’explique pas seul le gouffre que le PSG a creusé entre lui et les autres clubs nationaux qui sont supposés lui contester le sceptre. Le problème du football français, ce sont aussi des actionnaires et des dirigeants incapables d’élever leur niveau de compétence.

Le professionnalisme. Voilà l’ennemi de Monaco. De Bordeaux. Et de Marseille. Où est-il le professionnalisme qui sied aux clubs modernes, en phase avec les exigences économiques et culturelles de l’époque. Convenons qu’à Lyon, Aulas mène la transition entre le grand OL des années 2000 et celui des années 2020 du mieux qu’il peut, nouveau stade à l’appui, mais sans paraitre se départir des méthodes de petit patron français à l’ancienne qui limitent son entreprise.

(il continue ensuite en détaillant le cas des clubs cités, ndlr : voir ici) »

Le problème de la Ligue 1 n’est clairement pas le PSG. Mais plutôt l’écart entre son projet, qui avance bien, et la progression des autres clubs.

Pendant un an, on a pu croire que l’AS Monaco voulait faire la même chose que Paris et deviendrait un concurrent sérieux. De quoi espèrer que le reste du championnat suivrait dans le sillage de ces deux belles équipes.

Mais les Monégasques ont changé de cap soudainement. L’heure semble à l’achat – rêventrevente avec bénéfices plutôt qu’aux grands résultats sportifs.

Au moins, le PSG ne se laisse pas perturber dans ses ambitions et continue de se développer afin de s’installer durablement dans le top européen (sans oublier les titres nationaux au passage).

Et pour le moment, Paris est le seul club français à porter la France a l’indice UEFA, en attendant que l’OL retrouve un niveau européen, et en espérant que les autres clubs (Bordeaux, Saint-Étienne, Marseille notamment ) retrouvent des couleurs, une belle équipe. Ce n’est pas impossible, il faut pour cela que l’argent soit mieux utilisé (plutôt que de se plaindre face aux moyens du PSG). Espérons que la Ligue 1 arrivera à prendre ce virage.

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