Riolo regrette que le PSG puisse jouer avec une équipe B et gagner « facile en Ligue 1 »

Présent dans l’émission l’After Foot hier soir sur RMC, Daniel Riolo est revenu sur le weekend de Ligue 1 qui a vu le Paris Saint-Germain conforter son avance. Passablement agacé par l’ensemble des équipes il s’est exprimé en ces termes :

« On ne peut plus rien dire sur le PSG, à part faire des blagues et dire qu’ils devraient jouer à cloche-pied ! Même avec une équipe B ils gagnent facile en Ligue 1. Il n’y a plus personne qui tente de vendre la Ligue 1 à part beIN Sports. C’est de la promo. On a même vu L’Equipe faire sa une dimanche sur le Real/Barça… « 

Le Paris Saint-Germain est effectivement trop fort pour la Ligue 1 mais il est bien aidé par la frilosité des clubs adverses.

Face au club de la capitale, les équipes ne tentent plus rien et espèrent à chaque fois le contre salvateur comme si marquer un but face à cet effectif suffisait pour remporter les 3points.

De plus à l’image de notre équipe de France, la fameuse formation à la française peine à faire émerger des joueurs talentueux. Pire que ça la plupart s’épanouissent lorsqu’ils partent jouer à l’étranger. A l’heure actuelle le fameux classico Paris-Marseille ne déchaîne plus autant les foules qu’auparavant.

Le constat est général ce qui fait affirmer la chose suivante au journaliste :

« Au train où vont les choses, je me demande si dans deux ans notre émission ne consacrera que 30 minutes à la L1. On fera du foot étranger encore plus. D’ailleurs, on pourrait faire un sondage, nos auditeurs ne seraient certainement pas contre le fait qu’on parle plus de football étranger. C’est d’une profonde tristesse, c’est foutu! Les dirigeants et Frédéric Thiriez l’auront bien cherché. »

Un constat sans concession de Riolo qui, si il a tendance à exagérer, met quand même le doigt sur un réel problème. D’ailleurs une Ligue 1 compétitive participerait à faire progresser le club de la capitale et lui permettrait peut-être d’aller plus loin sur la scène européenne.

Pour le moment dans le désert du championnat, l’unique oasis se nomme le Paris Saint-Germain.

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