Bruno Roger-Petit et le mystère Aurier « A quoi donc Laurent Blanc a-t-il joué, en apparence, dans cette affaire? »

Après la cruelle désillusion engendrée par le match nul entre le Paris Saint Germain et Manchester City en Champions League, les critiques pleuvent sur l’équipe. Depuis quelques heures, Laurent Blanc est contesté sur ses choix, et notamment celui d’avoir titularisé Serge Aurier alors que celui-ci n’avait pas évolué avec ses coéquipiers depuis 2 mois. C’est ainsi que sur son blog Bruno Roger-Petit s’interroge sur le pourquoi de cette titularisation, il livre sa vision en ces termes :

« A quoi donc Laurent Blanc a-t-il joué, en apparence, dans cette affaire. La semaine passée, quand Aurier à été remis à sa disposition après la suspension qui l’avait frappé pour avoir qualifié son entraîneur de « F… », ce même entraîneur n’avait pas caché qu’il n’était pas dans ses intentions de faire des cadeaux à Aurier.

Mieux encore, histoire de montrer qu’il était le maitre du jeu, Aurier n’avait pas été autorisé à jouer la rencontre face à Nice. Et les observateurs de comprendre qu’il y avait peu de chances de le voir face à City, en compagnie d’Ibrahimovic, Rabiot, Cavani et les autres…

Or, surprise du chef, voilà qu’Aurier, contre toute attente, est aligné contre City. Avec le résultat que l’on sait. Et de s’interroger. Laurent Blanc connaissant son métier, pouvait-il penser réellement que Serge Aurier pourrait jouer à son meilleur niveau une rencontre européenne de force 12 sur l’échelle de Cruyff sans avoir rejoué une seule minute avec l’élite du PSG ? Nous avons la faiblesse de penser ici que non. Mais alors pourquoi ce choix ?

(…)Cette titularisation surprise et la défense d’Aurier plaidée avec fougue par le président et non l’entraîneur sont de nature à susciter quelques questions sur l’origine de la décision. En clair, Laurent Blanc a-t-il opéré seul ce choix stratégique, ou a-t-il été incité à le faire ?

Dans le premier cas, cela signifierait qu’il n’est pas au niveau d’un Mourinho ou d’un Guardiola. Dans le second, qu’il n’a pas les mains libres, ce qui est problématique. Et dans les deux cas, qu’il y a un petit problème de gouvernance de l’équipe au PSG »

Soyons clairs la présence de Serge Aurier dans le onze de départ parisien nous a étonné. Mais l’entraîneur parisien est un peu coutumier du contre pied.

Souvenez vous en décembre alors qu’Adrien Rabiot enchaînait les matchs il se plaignait de son sort dans Téléfoot, déclarant que si il ne « jouait pas plus d’ici janvier il demanderait son transfert ». En conférence de presse, Blanc déclare à l’époque être très énervé pourtant il le titularise les matchs suivants (contre Donetsk en Champions League et Lyon en championnat).

Hier le Parc des Princes a donc eu la surprise de voir Aurier titulaire en défense, et les raisons de ce choix interpelle. Pour autant parler d’un problème de gouvernance paraît exagéré.

On est en train de parler d’Aurier pas de Zlatan Ibrahimovic ou Edinson Cavani et on a du mal à penser que Nasser Al Khelaïfi ait joué un rôle majeur dans cette affaire quand bien même il a déclaré à son sujet « c’est un membre de la famille du Paris Saint-Germain. Il est là. Je suis avec lui. Je suis derrière lui. Je le soutiendrai jusqu’à la fin ».

Le président a souvent les mêmes mots pour chaque joueur de l’équipe et a toujours été protecteur, surtout lorsqu’il s’agit de s’exprimer devant les médias.

Le blogueur sportif nous explique que le fait que le coach parisien ait opéré un choix stratégique qui s’est avéré infructueux nous proue qu’il n’est ni Mourinho, ni Guardiola. Merci, beaucoup d’entre nous le voyait au Panthéon des immenses entraîneurs de la planète football, et grâce à Mr Roger-Petit nos pieds touchent à nouveau terre.

Laurent Blanc s’est trompé, il a sûrement misé sur le côté « je vais tout arracher, j’ai faim de compétition » du latéral droit parisien mais ce fut un échec. Mais il ne faut pas qu’Aurier soit l’arbre qui cache la forêt, beaucoup de joueurs ont failli hier, et Cavani, le petit protégé du blogueur, en fait partie. Mais bizarrement cela ne l’a pas inspiré pour son blog.

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