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Bruno Roger-Petit

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Bruno Roger-Petit et le paradoxe parisien

Sur son blog, Bruno Roger-Petit est revenu sur l’actualité du Paris Saint-Germain à l’approche du classique OM-PSG.  Voici l’étrange analyse dont il nous fait part.

« Paradoxe : plus le PSG gagne, et moins il a le droit à l’erreur. (…) La moindre défaite pourrait précipiter le PSG dans une tempête médiatique de grande envergure. Perdre dimanche prochain au Vélodrome, face à l’OM, ce serait une bien mauvaise nouvelle pour le PSG. Perdre, ce serait douter. Douter, ce serait s’affaiblir. S’affaiblir, ce serait perdre. Et ainsi de suite. La défaite à Marseille tomberait mal. A dix jours de la rencontre clé en Ligue des Champions contre Chelsea, l’événement serait de nature à mettre Paris sous pression. (…) Cette situation permet de mesurer que le PSG est encore un colosse aux pieds d’argile. Des fondations ont été posées, il y près de quatre ans, qu’il faut encore consolider. (…) Tant que la stabilité du PSG dépendra du destin d’un match, y compris en un temps où le club accumule les records, ce sera le signe qu’il n’est pas encore au niveau d’un Bayern, d’un Real ou d’un Man U. Cela viendra, si l’actionnaire actuel persiste dans son investissement, mais en attendant, l’impératif est là, qui s’impose à l’équipe dirigée par Laurent Blanc : à dix jours du match aller de Ligue des Champions face à Chelsea, le PSG de tous les records n’a pas le droit à l’erreur contre l’OM. »

A chaque journée de championnat, les médias et les supporters adverses ne rêvent que d’une chose, que le PSG perde.

Bien sûr dans la cité Phocéenne, tout le monde voudrait y croire mais il faut bien l’avouer, à part Jean-Pierre Foucault et Michel, l’entraîneur de l’OM, peu sont optimistes sur le résultat. Mais le blogueur sportif nous explique que la pression est sur Paris.

Et oui Paris qui domine la Ligue 1, et qui ne laisse que des miettes à ses adversaires serait en danger en cas de défaite.

Non. Arrêtons là, pour Paris il s’agit juste de rendre heureux ses supporters ce dimanche soir et de faire pleurer les marseillais. C’est un classique de notre Championnat et la défaite est inenvisageable.

Pour autant cela ne remettrait pas en cause la supériorité du Paris Saint-Germain sur le sol national. Par contre une élimination contre Chelsea aurait un impact désastreux sur le club pour diverses raisons et à différents niveaux.

Le paradoxe, c’est donc ce qui caractérise le plus Roger-Petit. Le club de la capitale est un colosse aux pieds d’argile qui n’arrive pas à la cheville du Real ou du Bayern parce qu’il est attendu à chaque match? C’est vrai que ces clubs ne subissent aucune pression, ne se font jamais siffler en cas de prestations médiocres, et ne sont jamais remis en cause dans les médias.

C’est à se demander si dans le dictionnaire, à la définition du mot paradoxe on ne trouve pas le synonyme Bruno Roger-Petit.

C’est en tout cas sur la pelouse du Vélodrome que le Paris Saint-Germain devra démontrer toute sa force ce dimanche soir.

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