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JP.Lorence: « On veut se retrouver seuls. »

Un an après la mort de son fils Yann en marge du match PSG-OM, Jean-Pierre Lorence s’est exprimé pour la première fois pour nos confrères du quotidien Le Parisien.

Le père de Yann Lorence fait le portrait d’un homme timide, qui tenait en secret sa vie de supporter que ses parents ignoraient. Ils reprochent également aux amis de son fils de taire jusqu’à ce jour des éléments qui pourraient l’aider à mieux comprendre les raisons de la mort de son fils.

« Je ne savais même pas que Yann était au stade ce soir-là. »

Le père de la victime raconte qu’il ne savait pas que son fils se rendait au Parc des Princes ce soir là, « « Je ne savais même pas que Yann était au stade ce soir-là. Avec sa mère, on l’avait appelé à midi pour l’inviter à manger, mais il a répondu qu’il n’était pas libre. ». Il nous révèle également que des vidéos, témoignages ainsi qu’un rapport de police démontreraient que son fils fut pris à partie alors qu’il marchait, arborant une attitude passive : « Il était au mauvais endroit. »

« C’est le reproche que je leur fais. »

Jean-Pierre Lorence nous rapporte que pendant que son fils était dans le coma, une cinquantaine de personnes lui rendaient visite à l’hôpital. Des personnes qui leur ont témoigné du soutien à lui et à sa femme mais sans jamais leur en apprendre davantage sur les habitudes de leur fils, si ce n’est que « c’était un type bien ».

Le père de Yann avoue avoir appris par la presse que son fils faisait partie d’un groupe radical, « Il s’est toujours montré discret sur sa vie personnelle. ». Il ne pense pas que son fils était violent, le jugeant même plutôt timide. Il affirme en tout cas que d’un point de vue politique, Yann ne votait pas, « D’ailleurs on a retrouvé, dans ses papiers, sa carte d’électeur complètement vierge. »

« On veut se retrouver seuls. »

Pour finir, l’homme a tenu à préciser qu’il ne souhaitait pas participer à la marche qui s’est tenue hier pour son fils par des membres de la tribune Boulogne. Indiquant qu’il ne souhaitait pas s’afficher d’un coté ou de l’autre des supporters, préférant se retrouver en famille seuls, au cimetière comme il se doit.

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