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Prestations PSG-OM : Un déclic épique !

6 ans que Paris attendait cette victoire à domicile face à l’Olympique de Marseille et 7 mois que Mevlüt Erding et Guillaume Hoarau n’avaient plus marqué pendant le même match, ce Clasico était vraiment la soirée des déclics pour le peuple parisien. Un peuple qui s’est déplacé en nombre (40 234 spectateurs, meilleure affluence de la saison au Parc) pour venir encourager ses protégés. Récapitulatif des performances individuelles de ce PSG-OM.

 Edel : Vigilent sur les tentatives de Gignac (15e, 57e) et Taiwo (58e), il aura été décisif devant Gignac encore (42e) et Ayew (92e). Ne peut que dévier dans les pieds de Lucho le centre de l’ancien Toulousain (23e).

Jallet : Sous les yeux de Laurent Blanc, il a livré un match correct en muselant Valbuena. Sobre mais efficace, il a même tenté sa chance à la 58e. À coté.

Armand : Par ses jaillissements et sa lecture du jeu, notamment aérien, il a considérablement gêné André-Pierre Gignac et a été présent dans les duels (13e, 72e, 93e).

Sakho : À part une talonnade de relance à la 4e et un bon tacle à ma 9e, il a été plutôt discret et parfois en difficulté de la tête. Peu en vue sur corners.

Tiéné : Précis dans ses ouvertures longues vers Nenê, l’Ivoirien a bien contenu un Loïc Rémy assez statique, sauf sur cette altercation à la 64e.

Makélélé : S’il a parfois pris des risques dans la relance, avec 97 % de passes réussies, le capitaine parisien a plutôt bien négocié les temps faibles de son équipe. Mais il a souvent laissé Lucho beaucoup trop seul dans l’axe.

Chantôme : En jouant beaucoup plus haut que Maké, Chantôme a également permis à Hoarau de jouer haut. Sa conservation a été propre (excepté en début de deuxième période) et sa propension à récupérer et à se projeter vers l’avant très intéressante. Averti à la 38e pour simulation.

Giuly : Auteur de la première frappe du match sur laquelle Mandanda se couche (3e), Ludo Giuly a ensuite fait l’essuie-glace sur son côté droit. Il a bien récupéré quelques ballons mais il les a souvent perdus trop vite. Averti à la 30e et remplacé par Bodmer à la 68e.

Nenê : Face à l’Espagnol Azpilicueta, il n’a pas souvent fait clairement la différence, ce qui ne l’a pas empêché d’être impliqué sur les deux buts parisiens et de martyriser la défense marseillaise, qui n’a, à l’image de Diawara, pas trop apprécié.

Hoarau : Muet depuis près de deux mois, le Réunionnais a magnifiquement conclu sa seule occasion du match à la 20e sur ce service parfait de Nenê. Haut en première période, il est redescendu progressivement pour apporter une aide précieuse à sa défense en fin de match. Avant, il avait mieux remisé des pieds que de la tête et avait manqué d’envie dans les duels aériens.

Erding : En bon renard des surfaces, il a débloqué son compteur buts, grippé depuis le 16 octobre dernier, dès la 10e minute. Ovationné lors de son remplacement par Luyindula à la 69e, il a retrouvé quelques-unes de ses qualités, notamment la conservation de balle.

Antoine Kombouaré souhaitait gagner ce match (même sur un but d’Edel), il a eu mieux : un but de chacun de ses buteurs en méforme. Qui l’aurait parié ? Et même si les Parisiens auraient pu regretter d’avoir laissé la ballon aux Marseillais pendant près d’une heure, l’essentiel est assuré : Paris remonte sur le podium, une place qu’il n’avait plus occupé depuis le 16 octobre dernier, et se donne le droit de rêver à un mois de novembre ensoleillé.

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