Adversaires

Bartomeu « heureux de l’enquête ouverte contre le PSG. C’est une demande des clubs européens »

par
NicolasB
le 18 septembre 2017 à 23:00

Josep Maria Bartomeu, le président du FC Barcelone, s’est confié au cours d’une interview accord à TVE. Le président du FC Barcelone revient logiquement sur le départ de Neymar vers le Paris Saint-Germain. Il affirme que le club aurait pu discuter pour l’attaquant de 25 ans plutôt que de payer sa clause et se réjouit de l’enquête UEFA ouverte sur le club parisien.

« Les clauses sont des accords entre les clubs et les joueurs. S’ils ont des clauses élevées mais qu’ils veulent partir, nous ne voulons pas les retenir pour qu’ils ne se plaisent plus ici. C’était le cas de Pedro, Alexis, Cesc… Je prête une attention particulière aux clauses, mais le PSG a voulu la payer et ne nous ont pas appelés. »

(…) Nous devons être solides avec la FIFA et l’UEFA pour que les clubs respectent les règles. Je suis heureux de l’enquête ouverte contre le PSG. C’est une demande des clubs européens. »

Au moins, Bartomeu arrive à trouver le sourire.

Il serait surprenant que le PSG ait simplement décidé de payer la clause libératoire de Neymar sans essayer de discuter. Si Paris est passé par une dépense d’une telle somme, c’est qu’il devait être clair qu’il n’y avait pas le choix. D’ailleurs, Bartomeu a affirmé plusieurs fois cet été que le Brésilien n’était pas à vendre. Il est un peu tard pour changer de discours.

Quant à l’enquête de l’UEFA, c’est bien de voir que les grands clubs européens sont contents. L’instance européenne a suivi leur volonté, mais ils ne devront pas se plaindre si elle ne trouve rien. Aussi, il ne faudrait pas que l’UEFA cherche absolument à punir si elle ne trouve pas de faute. Normalement, cela n’arrivera pas. Mais on a parfois quelques doutes sur l’influence des « habitués » du top européen. En tout cas, l’ascension du PSG dérange et c’est en fait plutôt plaisant. Surtout si elle est faite sans enfreindre les règles, ce que l’on peut penser tant le président parisien Nasser Al-Khelaïfi est clair à ce sujet.

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