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Bianchi évoque le "phénomène" Zlatan et les défenses de son époque

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Bianchi évoque le « phénomène » Zlatan et les défenses de son époque

Dans une interview publiée sur le site du Paris Saint-Germain, la légende Carlos Bianchi revient sur la performance de Zlatan Ibrahimovic. L’ancien Goleador du club de la capitale nous livre ses impressions quant au phénomène Zlatan et le niveau des défenses à la fin de années 80.

Carlos, avant de faire le bonheur de Paris, vous avez aussi été son bourreau…

« C’est vrai qu’avant de signer à Paris, j’ai scoré 12 fois avec le Stade de Reims (1973-1977) face au Paris Saint-Germain, avec notamment un sextplé (6-1, 2 le 09/08/1974). Mais je me suis vite fait pardonner en inscrivant notamment 37 buts en 38 rencontres de championnat lors de ma première saison à Paris. Zlatan aussi a fait fort en marquant 30 buts lors de la saison 2012-2013 ! »

Justement, comment qualifieriez-vous Zlatan Ibrahimovic ?

« Un phénomène ! Forcément un très grand attaquant… Depuis que j’ai arrêté de travailler l’an passé avec Boca Juniors, je suis souvent à Paris où je suis assidument le championnat français et, bien sûr, le Paris Saint-Germain. Je suis donc bien placé pour juger les performances d’Ibrahimovic au sein d’une équipe vraiment très forte et complète à tous les postes. Le Paris dont je portais le maillot, à l’époque, était plus modeste et doté de moins de puissance offensive. On jouait alors plus pour moi. »

Il était donc plus facile de marquer…

« Non, c’était au contraire plus dur ! J’étais certes le buteur patenté, mais les règles alors en vigueur étaient moins favorables aux attaquants. Nous étions par exemple obligés de nous situer presque un mètre derrière le dernier défenseur afin de ne pas être hors-jeu. Aujourd’hui, on peut se tenir sur la même ligne. À mon époque, aussi, si le dernier défenseur te donnait un coup ou te tenait le maillot, il n’était pas expulsé. Et quand on sait que dans les années 70, le football était très agressif… »

Qu’est ce qui faisait alors de vous El Goleador, alors que vous étiez myope ?

« Quand j’avais la possibilité de frapper, je cadrais comme il le fallait. Et il y a le flair, je savais où allait tomber le ballon… Zlatan est plutôt top, aussi, au niveau du sens de l’anticipation, non ? Buteur… C’était ma vie. Et je me serais bien vu évoluer aux côtés de Zlatan : avec des joueurs de cette dimension, ce ne peut être que du bonheur et… plein de buts marqués ! »

De cette interview nous retiendrons trois choses ;

Tout d’abord que les défenses des années 80 étaient plus rugueuses que celles d’aujourd’hui et que par conséquent il était plus difficile de marquer… A voir. Il semble tout de même préférable se faire titiller les chevilles par un Jean Djorkaeff plutôt que par un gros bébé comme Sol Campbell, Mertesacker ou Serge Aurier.

Ensuite que l’équipe parisienne est complète et compétitive à tous les postes. Ce qui est une première depuis l’arrivée de QSI.

Enfin que Zlatan est un joueur littéralement exceptionnel. Pour lancer, soutenir, financer et crédibiliser le projet qatari il était nécessaire de faire venir un joueur de la trempe du géant suédois. Or sur le marché, à l’époque, seuls trois joueurs pouvaient répondre à ce cahier des charges : CR7, Messi et Ibra. Un seul était alors disponible.

Il est donc presque normal, logique que le ratio but/match de Zlatan soit meilleur que celui du légendaire Pauleta. Ne soyons pas tristes ou nostalgiques, Ibrahimovic a fait entrer l’équipe du PSG dans une nouvelle dimension, une nouvelle ère.

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