Daniel Riolo sur la polémique Ronaldo « Zlatan et Neymar ? Que ces mecs gagnent cinq Ligues des Champions »

Samedi dernier, le Real Madrid a assis un peu plus sa domination sur le football européen en s’offrant sa troisième Ligue des Champions consécutive face à Liverpool à Kiev (3-1). Pourtant, au sortir de cette rencontre, c’est Cristiano Ronaldo, attaquant de 33 ans madrilène peu en vu durant les 90 minutes, qui a suscité de nombreuses réactions suite à ses propos devant la presse. Des propos ambigus à base de : « Cela fut beau de jouer au Real Madrid ». Et là où certains ce sont empressés de faire des comparaison avec le cas Neymar à Paris et le respect d’une institution, Daniel Riolo, journaliste sur RMC, a tenu à remettre les choses dans leur contexte dans l’After Foot.

« Lorsque Cristiano Ronaldo fait ça, cela à l’effet d’une bombe dans le contexte. Et d’un coup, j’entends plein de gens dire : « L’institution, si ça arrive au PSG ou en France tout le monde dit que c’est pourri… » Mais calmez vous ! Le Real Madrid a réagit très vite, en même pas 24 heures !

‘les comparaisons que j’ai entendu… ‘

Mais considérons que le Real Madrid réagit avec du retard, mais on parle de Cristiano Ronaldo ! Quand je me plaignais de Zlatan ou de Neymar qu’ils faisaient leurs caprices contre l’institution, que ces mecs gagnent 5 Ligue des Champions, qu’ils fassent gagner le PSG autant que Ronaldo fait gagner le Real Madrid. Peut être que ce n’est pas bien, fais nous tes petits caprices d’égoïste qui ne pense qu’au blé et à sa petite carrière… Vas y mec ! Mais les comparaisons que j’ai entendu… »

À travers cette analyse, Daniel Riolo touche un point assez important dans le football moderne : la légitimité d’un joueur à faire des caprices. Dit comme ça, cela peut paraitre assez anodin, néanmoins c’est ce qui défini en partie le monde du ballon rond de nos jours. Lionel Messi à Barcelone ou Cristiano Ronaldo au Real Madrid « peuvent se permettre », à tort ou à raison, leur petite scénette personnelle au vu de ce qu’ils ont fait gagner à leur club respectif.

Si on fait le parallèle avec Neymar, ce dernier n’a pour le moment absolument rien prouvé avec le Paris Saint-Germain. Il a brillé en Ligue 1 certes, mais comme une grande partie des joueurs parisiens sous l’ère QSI, donc rien de bien significatif. Enfin, il faut également préciser que, dans le cas du joueur portugais, le board de la Casa Blanca a visiblement repris les choses en main au vue de ce qu’a déclaré Ronaldo lors de la présentation de la Coupe aux Grandes Oreilles au Bernabeu : « À l’année prochaine ! ». On se permet aussi de souligner que ce « non respect de l’institution parisienne » est une soupe peut-être un peu trop servie par les médias hexagonaux, qui oublient parfois un peu trop ce qui se passent ailleurs.

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