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Pascal Praud "Qui êtes-vous Monsieur Schneider ? Un peureux ? Un sans-cœur ? Un toutou ?"

Autour du PSG

Pascal Praud analyse l’affaire Aurier et tire ses conclusions sur la nouvelle génération de footballeurs

Alors que tout le monde parle de l’affaire « Aurier », le journaliste sportif Pascal Praud livre sur son blog ses conclusions personnelles du scandale qui secoue le Paris Sant-Germain

L’ancien présentateur de Téléfoot débute son analyse en reprenant la conclusion faite par l’entraîneur de l’AS Saint-Etienne, Christophe Galtier qui livrait son analyse de l’affaire « Aurier » à des journalistes :

« Au fond, c’est Christophe Galtier qui aura le mieux résumé cette triste affaire : Serge Aurier n’était rien. Laurent Blanc l’a sorti de Toulouse. Il lui a donné sa chance dans une des meilleures équipes du monde. Et Aurier l’insulte. »

Faisant un parallèle entre le style footballistique du joueur parisien et sa manière de parler, le commentateur relève que ce qui fait la force du jeune footballeur fait aussi la faiblesse du jeune homme : « Le jeune défenseur du PSG ne doute pas, c’est sa force quand il joue, sa faiblesse quand il parle. (…) »

En utilisant le cas de l’international ivoirien, l’ancien dirigeant du FC Nantes conclut sur un certain malaise de la France face à ces footballeurs : « La France est malade de ses footballeurs. Anelka, Evra, Ribéry, Nasri, Benzema et maintenant Serge Aurier. Les mêmes causes produisent les mêmes effets. A chaque fois, la vulgarité côtoie l’inconscience, la bêtise prend la main de l’inculture. ».

Toutefois, comparer le cas des internationaux français avec celui de l’international ivoirien afin de conclure sur un état global de la France semble être un raccourci assez rapidement fait. Dans les cas précédemment cités, il faut distinguer les histoires se déroulant dans le vestiaire (affaires « Anelka »), les histoires de relations entre les joueurs et leurs entraîneurs/sélectionneurs (affaires « Evra » ou « Nasri »), avec les cas de problèmes extra-sportifs (les affaires « Ribéry » et « Benzema »).

Les différentes situations ne peuvent être analysées de la même façon et tirer une conclusion générale sur deux affaires complètement différentes serait erroné.

Effectuant une autre comparaison entre l’affaire « Aurier » et l’affaire « Benzema » ou dit de la « sextape de Valbuena » (dont l’international français Karim Benzema est accusé de complicité de tentative de chantage), il reproche aux jeunes joueurs de mal s’entourer et de continuer à fréquenter leurs amis d’enfance « peu fréquentables » : « Aurier comme Benzema payent cher les cordons qu’ils n’ont pas su couper. (…) »

Le journaliste sportif fait sa propre analyse déjà entendues auparavant sur les ondes au cours des précédentes polémiques en reprochant aux jeunes générations un manque criant de civisme : « Ces jeunes gens ne savent pas se tenir, se croient tout permis, oublient les codes qui régissent la vie en société. On parle en public comme on s’exprime en privée. On dit ce qui passe par la tête comme les enfants au CP. Sans réfléchir et sans filtre, sans penser et sans retenue. »

Ses conclusions tirent à boulet rouge sur la nouvelle génération, sur un possible choc des générations et rappelle le fameux refrain « C’était mieux avant ! » : « La génération MP3 avance le casque sur la tête, les écouteurs dans les oreilles, ignore le monde et vit en vase-clos avec les amis d’enfance. »

Comme pour lancer un débat de société, il clôt son analyse en continuant de regarder en arrière et en dressant le constat que le foot français a bien changé depuis son âge d’or (Champion du monde 1998, Champion d’Europe 2000) : « En quinze ans, le comportement des joueurs de football a changé. Et chacun sortira sa grille d’analyse. Le foot français n’échappera pas à une réflexion sur ses footballeurs. »

Le débat est lancé.

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