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Roustan revient sur le scénario de PSG/Metz et souligne "l’état d’esprit est toujours là"
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Autour du PSG

Roustan revient sur le scénario de PSG/Metz et souligne « l’état d’esprit est toujours là »

Ce mercredi, nous avons assisté à la première victoire du Paris Saint-Germain sur la saison 2020-2021 après deux défaites en Ligue 1, grâce à un succès 1-0 contre le Football Club de Metz (match en retard de la 1ere journée de Ligue 1). Le PSG a dominé dans tous les domaines mais comme toujours ces derniers temps, il a été longtemps inefficace. Le but de Julian Draxler (milieu/attaquant de 26 ans) à la 93e minute a finalement été une délivrance pour Paris. Didier Roustan, journaliste pour La Chaîne L’Equipe est revenu sur ce match dans LEquipe du Soir.

Roustan « La première mi-temps n’est pas terrible, mais compte tenu des circonstances, on peut le concevoir »

“La première mi-temps n’est pas terrible, mais compte tenu des circonstances, on peut le concevoir. Ils ont 75% de possession. Ils ont plus d’occasions que les Messins. Même si on voit qu’ils peuvent facilement perforer la défense du PSG. Tu te dis que Paris va l’emporter. Mais en seconde période, alors qu’il doivent augmenter le rythme, ils n’en sont pas capables. Ça devient un maelstrom insipide. Di Maria commence à marquer le coup physiquement, il pèse moins dans le jeu.

Roustan « finalement ça ne finit pas mal. »

Et là, c’est la série des catastrophes. Il y a un penalty qui peut être accordé au PSG, cette charge violente de Boye avec le coude sur Icardi. Le tacle de Centonze sur Di Maria, tu peux mettre rouge. Tu as l’exclusion de Diallo. Ils se retrouvent à dix les mecs. Après il y a la blessure de Bernat, tu te dis que ce n’est pas possible. La logique voulait que Metz en mette un. Et finalement ça ne finit pas mal. »

À défaut d’avoir livré un grand match, le PSG s’est procuré de nombreuses occasions et a indéniablement dominé son adversaire. Alors que les Parisiens n’avaient pas encore été efficaces, ils ont commencé à pêcher physiquement en seconde période. Ce qui laissait craindre un scénario identique au match contre l’Olympique de Marseille.

Ces derniers temps, le club n’a pas particulièrement de chance, les nombreux cas de Covid-19 en attestent, mais mercredi soir venaient s’ajouter les forfaits de Marco Verratti (milieu de terrain de 27 ans) et dans une moindre mesure, celui de Thilo Kherer (défenseur de 23 ans). Dans une équipe décimée par les absences et les suspendus cela commence à être problématique. Pour finir, le carton rouge, sévère, d’Abdou Diallo (défenseur de 24 ans) et la blessure de Juan Bernat (défenseur de 27 ans) ont laissé les homme de Thomas Tuchel (entraîneur du PSG) à 9 contre 11.

Mais, alors que le sort s’acharnait contre le club et aurait pu laisser l’équipe parisienne craquer, le but de Draxler est venu quand plus personne ne s’y attendait et pourrait bien agir comme un déclic libérateur permettant enfin de lancer la saison parisienne.

Roustan « l’état d’esprit est toujours là chez les joueurs »

« Manifestement, l’état d’esprit est toujours là chez les joueurs. Après c’est Paris, le club est comme ça : ça monte, ça descend… Tuchel menacé ? C’est un débat de journalistes. Est-ce que c’est débattu au PSG ? Est-ce que Leonardo y pense ? Tuchel était menacé il y a trois mois, il y a six mois, après Manchester United…”

Ces derniers temps, beaucoup disent que Paris ne se fait pas mal. Que les joueurs ne donnent pas tout. Que, peut-être, ils ont lâché leur entraîneur. Mais mercredi soir nous avons tout de même vu un groupe capable de renverser le scénario inéluctable qui se profilait. Alors tout n’est pas réglé au sortir de ce match, car il va être temps de retrouver de l’efficacité, mais Paris et son entraîneur vont pouvoir souffler. Gageons que cette victoire soit le début d’une nouvelle belle série.

Retrouvez ci-dessous notre podcast à propos de la victoire contre Metz et la blessure de Bernat :

 

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