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Autour du PSG

Salomon  » j’aimerais que Di Maria mette autant d’énergie dans son football qu’à fêter ses buts »

Le Paris Saint-Germain est très critqué depuis samedi et sa défaite à Montpellier (3-0, 16e journée de Ligue 1) et le match nul (2-2, Ligue des Champions) face à Ludogorets n’a logiquement pas calmé les détracteurs. Et certains joueurs sont particulièrement ciblés, notamment l’ailier Angel Di Maria (28 ans). Bruno Salomon, journaliste de France Bleu et grand suiveur du club de la capitale, explique en quoi l’Argentin l’a agacé.

« Après ce match, il y a toujours des choses qui ne passent pas. Je ne vais pas faire une liste. Mais je vais revenir sur un point à la 92ème minute. Angel Di Maria, fantomatique tout le match, égalise  à une minute de la fin de la rencontre. Ses partenaires partent chercher le ballon dans la cage bulgare, pour vite remettre le ballon en jeu, on ne sait jamais. Et lui, alors que son équipe est à deux doigts de faire une énorme bêtise, fête son but ! Il part vers la tribune et fait son fameux coeur avec ses mains. Situation improbable ! Il fait ça pour sa fille et sa femme, c’est très mignon, mais j’aimerais qu’Angel mette autant d’énergie dans son football qu’à fêter ses buts.

Il est transparent depuis le début de la saison. Il se cache, on dirait qu’il fuit le ballon, il défend mal. Bref, c’est un cadre défaillant. En plus, il est un de ceux qui mettent en difficulté Unai Emery. Il ne jure que par Di Maria. Il le titularise tout le temps et le joueur ne lui rend pas la confiance. J’ai un Angel sur le ventre, et il va falloir qu’il réagisse. Et vite ! »

Di Maria est clairement décevant depuis le début de saison. S’il a encore quelques moments génials avec de très belles passes et des enchaînements intéressants, on ne le voit pas assez. Il défend, par moment, un peu… mais a tout de même tendance à baisser la tête quand il perd le ballon et laisse ses coéquipiers se débrouiller. Ce qui empêche le pressing d’être vraiment efficace. Et les latéraux, souvent très haut, n’ont pas le temps de revenir un peu avant qu’une attaque soit lancée.

Di Maria n’a pas l’air d’être prêt à se battre pour l’équipe

Offensivement, l’Argentin agace particulièrement sur deux aspects: des corners mal tirés et même parfois joués à deux un résultat pitoyable (balle perdue facilement qui entraîne un contre, centre envoyé en touche); et des « accélérations » qui ne gêne pas l’adversaire. Il est normal que Di Maria tente des dribbles, comme tous les attaquants. Mais le numéro 11 a perdu sa capacité à éliminer des adversaires et semble presque leur donné le ballon. Pas toujours bien sûr, il a parfois un moment de mieux, de combativité, mais ce n’est pas assez pour le haut niveau.

Quant à sa célébration, c’était en effet assez étrange. Certes c’est pour sa famille, mais ce n’était pas vraiment un bon moment pour l’équipe. On aurait pu aimer le voir un peu plus concerné. Comme dans chacun des actions, que ce soit offensivemment ou défensivement.

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