Autour du PSG

Salomon « Je me refuse à aller dans le bashing…il est temps de laisser du temps à Emery »

par
Emjeïs
le 26 septembre 2016 à 15:20

Dans l’environnement du Paris Saint-Germain se distinguent aujourd’hui deux clans. Les anti et les patients. Les Anti-Emery et ceux qui gardent la tête froide malgré quelques motifs d’inquiétude. Bruno Salomon, journaliste sur France Bleu, est plutôt à mettre dans la seconde catégorie. Loin de jeter de l’huile sur le feu, il s’est exprimé en ces termes :

« Il grêle quelques balles de golf sur la tête du PSG et d’Unai Emery. Je me refuse à aller dans le bashing. Je préfère regarder ce qu’il se passe à l’étranger. Ces entraîneurs vénérés par certains, les Conte, Mourinho, effectuent des départs difficiles avec Chelsea et Manchester United. Klopp a eu pendant 6 mois des résultats en dents de scie à Liverpool avant de planer en ce début de saison.

Bref, il est temps de laisser du temps à Unai Emery. Je sais que nous sommes dans une société où tout va très vite, et les gens veulent tout et tout de suite… Emery doit apprendre la L1, il a perdu comme Ancelotti face à Dupraz. Malgré le travail, il a encore des lacunes mais je reste persuadé qu’il va vite régler tout ça. «

Ceux que certains ne veulent pas comprendre, Salomon l’explique très simplement. Dans les championnats étrangers, certains entraîneurs de renom ont du mal en ce début de saison et pourtant ils sont à la tête d’équipes avec beaucoup de potentiel. Il ne suffit pas d’un CV long comme le bras pour réussir à avoir des résultats.

On l’a souvent expliqué ici, Unai Emery s’acclimate à un nouvel environnement, de nouveaux joueurs, et doit adapter sa méthode à un groupe qui a connu le duo Gasset/Blanc pendant 3 ans.

Le PSG n’est pas décroché en championnat et conserve toutes ses changes en ligue des Champions. Certes le club francilien avait perdu l’habitude de perdre autant en si peu de matchs cependant tout est encore possible et il n’est éliminé d’aucune compétition. De la sérénité et des victoires, l’un ne va pas sans l’autre.

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