Restez connectés avec nous
Serge Aurier se livre sur l'affaire Périscope, la garde à vue et "Si je suis resté au PSG" c'est pour Nasser Al-Khelaïfi

Autour du PSG

Serge Aurier « nie fermement les faits qui lui sont reprochés », annonce son avocate

Après la garde à vue de Serge Aurier, défenseur droit du Paris Saint-Germain, de nombreuses annonces ont été faites dans la presse à propos du déroulement du contrôle de police qui a mené le latéral à cette situation. Maître Claire Boutaud de la Combe, son avocate, a fait le point dans Le Parisien.

« Serge Aurier nie fermement les faits qui lui sont reprochés. Il a déposé plainte pour violences policières et a fait constater auprès d’un médecin deux blessures n’entraînant pas d’incapacité temporaire de travail (ITT). Cette affaire et le tapage médiatique qui en a résulté lui font aujourdhui beaucoup de mal. On a pu surtout lire une version des faits particulièrement à charge et inexacte concernant son taux d’alcoolémie ou son placement en cellule de dégrisement. (…)

Une confrontation? Oui. On a aujourd’hui deux versions. Celle des fonctionnaires de police et celle du prévenu, que plusieurs témoignages semblent confirmer. C’est uniquement pour permettre de telles investigations et de nouvelles auditions que le Procureur a décidé de prolonger sa garde à vue, laquelle a été levée quelques heures seulement après son renouvellement.

Un refus d’obtempérer? Cela est inexact, selon lui, il n’a jamais refusé d’obtempérer. Il s’agit d’un simple contrôle routier qui dégénère dans des conditions aujourd hui encore incertaines. (…)  Le véhicule dans lequel avait pris place Serge Aurier n’a, à aucun moment, pris la fuite, et aucune infraction n’a d’ailleurs été constatée..

Refus dans un 1er temps de quitter le véhicule? Selon lui, il se serait exécuté dès la première injonction. Alors qu’il s’agissait d’un simple contrôle routier, les policiers se sont uniquement focalisés sur lui, passager, et non sur le conducteur du véhicule.

Des propos comme « vous allez le regretter »? Il assure ne pas avoir formulé de tels propos. Il n’est d’ailleurs pas poursuivi pour des faits d’outrage. Il conteste les mots qu’on lui prête mais reconnait qu’il a pu être agacé par l’attitude irrespectueuse et agressive des policiers à son égard, et ce dès le début du contrôle. »

La version du côté d’Aurier est donc largement différente de celle entendue depuis deux jours. Le problème étant donc de savoir d’où vient la vérité. On peut croire que les policiers sont en de ce moment particulièrement tendus (menace terroriste, manifestations qui finissent en affrontement, fusillade récente), mais se sont-ils énervés plus ou moins sans raison? C’est très difficile à dire.

Pour le moment, la direction du PSG s’est rangée du côté du joueur et l’a soutenu hier dans un communiqué rappelant qu’il la « présomption d’innocence ». Une posture qui a du sens, car Aurier, malgré sa grande bêtise du 13 février dernier sur Périscope, n’est pas forcément coupable.

Il faudra donc attendre le jugement de l’affaire, prévu le 26 septembre, pour connaître l’avenir d’Aurier. D’ici là, les dirigeants se prépareront certainement aux différents verdicts possibles, mais il est prévu que le joueur du PSG démarre la saison comme tous les autres joueurs de l’effectif.

Publicités

Autres articles présents dans Autour du PSG