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Marquinhos : "Quand je suis arrivé, j’étais un "petit" dans le foot"

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Marquinhos : « Ibra et Cavani me font souffrir »

Dans un entretien accordé à L’Equipe, Marquinhos est revenu sur ses premiers pas à Paris, la situation de son ami Lucas ou encore ses surprenantes qualités de buteur.

Arrivé cet été dans la capitale française, le jeune défenseur brésilien a vécu des débuts difficiles, à l’instar de Lucas qui ne s’est pas encore imposé dans l’équipe. Mais désormais, il se sent très bien au PSG et n’hésite pas à le faire savoir. « Je me sens déjà l’aise à Paris et ce n’est pas un hasard. Dès le départ, le staff a tout fait pour que je sois bien dans ma tête et mon corps. Cela m’a aidé de sentir ce soutien car, au début, avec cette histoire de virus, c’était vraiment difficile. Je ne pouvais même pas m’entraîner mais ils ont tous été patients. Le groupe aussi a été très sympa pendant cette période. Comme on parle la même langue et que nous avons les mêmes habitudes, on est souvent entre Brésiliens. Mais on se mélange aussi avec les autres, il ne s’agit pas de créer des petits groupes… Si je dois en citer un, ce serait Lucas. C’est mon frangin, on a le même âge (en fait, Lucas a vingt et un ans), on s’entend parfaitement. Quand va-t-il justifier le prix de son transfert (40M€) ? Je me souviens des difficultés que j’ai rencontrées à mon arrivée en Italie. C’est un autre foot, d’autres habitudes, et ça prend un peu de temps pour digérer. Mais il ne lui manque pas grand-chose (il est arrivé en janvier). Chaque jour, je suis témoin de ses progrès et je vois aussi que Thiago Silva, Maxwell, ou Thiago Motta lui donnent des conseils. Il faut juste attendre encore un tout petit peu, lui donner de la confiance et on verra le vrai Lucas », a assuré Marquinhos, qui s’est donc découvert des qualités de buteur ces derniers temps en inscrivant trois buts en six matches seulement.

« Vous ignoriez que j’étais un buteur ? Mais moi non plus, je ne savais pas !, a rigolé l’ancien joueur de la Roma. Chez les jeunes, j’ai inscrit quelques buts mais depuis que je suis pro, que ce soit au Corinthians (2011-2012) ou à Rome, je n’avais jamais marqué. Avec le PSG, c’est magique, ce qui s’est passé. Dès mon premier match, alors que je n’avais pas joué depuis quatre mois, j’ai marqué mon premier but (au Pirée). C’est un moment que je vais garder dans ma mémoire pour toujours. Et puis, presque dans la foulée, j’ai encore inscrit des buts importants. Waouh, c’est merveilleux. C’était tellement nouveau pour moi que je ne savais pas comment célébrer ça. J’étais un peu paumé. Au-delà de la joie que ça procure, ça donne aussi de la confiance. J’en avais besoin. Laurent Blanc était aussi un défenseur buteur ? Oui et ça se sent. Il nous encourage, nous, les défenseurs, à aller dans la surface adverse sur les coups de pied arrêtés. C’est quelque chose qu’il veut vraiment développer et qui doit devenir notre marque de fabrique. Il nous montre où on doit se placer, quels appels on doit faire…Qui de Cavani ou Ibrahimovic est le plus dur à maîtriser à l’entraînement ? Ce sont deux champions au CV incroyable et c’est bon pour moi de les affronter au quotidien. Mais c’est parfois très difficile de les contenir. Chacun a ses qualités et son style. Les deux me font souffrir. Ma cohabitation avec Thiago Silva ? Je l’admirais comme joueur et aujourd’hui je l’admire comme être humain. C’est fabuleux de jouer avec mon idole. Il est le meilleur défenseur du monde. J’ai hâte qu’il revienne. »

Enfin, Marquinhos s’est exprimé sur le niveau de la Ligue 1, un championnat très tactique selon lui. « Le foot français a vraiment progressé ces dernières saisons. Par rapport à la Serie A, c’est plus rigide, le marquage est dur et les espaces moins nombreux. C’est fréquent de voir nos adversaires avec sept, huit joueurs à vocation défensive. Difficile d’atteindre la surface adverse dans ces conditions… Mais c’est un Championnat intéressant. Si Monaco est notre plus grand rival ? Il ne faut pas oublier Marseille (4e). C’est un adversaire traditionnel, j’ai pu m’en rendre compte lors du Classique (2-1 pour Paris au?Vélodrome, le 6 octobre) et je ne vais pas les enterrer », a conclu le N°5 parisien.

 

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