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Paris vainqueur logique pour ce classique !

L’OM ne soulèvera pas la Coupe de la Ligue une quatrième fois d’affilée. En s’imposant facilement mercredi soir au Parc des Princes (2-0), le PSG élimine l’équipe phocéenne au stade des 8e de finale de cette compétition.

Pour ce deuxième clasico en moins d’un mois, Carlo Ancelotti décidait de faire tourner son effectif. Sirigu laissé au repos, Douchez gardait les buts franciliens. Camara épaulait Thiago Silva en charnière centrale, tandis que Sissoko évoluait aux côtés de Bodmer et Matuidi dans l’entrejeu. Ibrahimovic étant absent ce soir, c’est Hoarau qui formait le duo d’attaque, avec Ménez. Dès la deuxième minute de jeu, Morel dégageait un centre de Ménez dans la surface, depuis le côté gauche. Matuidi reprenait sans contrôle un centre de Maxwell, mais Mandanda s’emparait de la frappe déviée de l’ancien Stéphanois (4e). Paris poursuivait sa domination. Suite à un cafouillage dans la surface phocéenne, les visiteurs parvenaient à se dégager (7e). Excentré côté droit, Amalfitano tentait une frappe à ras de terre, sans danger pour Douchez (13e). Trouvé par Thiago Silva suite à un coup-franc de Ménez, Bodmer manquait une énorme occasion d’ouvrir le score.

Seul face au but olympien, le numéro 12 francilien ratait le cadre à bout portant du droit (18e). Cheyrou décalait Valbuena, lequel enchainait avec une frappe enroulée aux 20 mètres, qui passait juste à côté du but parisien (22e). Après avoir remonté le terrain côté gauche, Ménez frappait devant les buts de Mandanda (24e). Dans la surface, Fanni accrochait Hoarau. Double peine pour les Marseillais ! Monsieur Gautier désignait le point de penalty et expulsait directement le défenseur phocéen. En l’absence d’Ibra, Thiago Silva se chargeait de transformer la sentence, en prenant Mandanda à contre-pied (1-0, 28e). Elie Baup devait alors réorganiser son équipe et faisait descendre Kaboré en défense centrale. Lancé en profondeur par Pastore, Hoarau était néanmoins trop court pour pouvoir frapper au but (36e). Encerclé côté gauche, André Ayew centrait pour Cheyrou. Celui-ci plaçait un tir tendu du gauche de 25 mètres, que Douchez saisissait en deux temps (43e).

Rapidement à l’abri, Paris maîtrise son sujet

Malgré son infériorité numérique, Marseille entamait la seconde période pied au plancher. André Ayew manquait de peu un centre de Morel venu de la gauche, peu avant de dévisser sa tête (47e). Les Parisiens répliquaient avec Pastore. « El Flaco » profitait d’un boulevard à droite pour éliminer Nkoulou d’un grand pont, mais sa frappe en force passait au-dessus du but de Mandanda (48e). C’est Ménez qui inscrivait le but du break. Bien trouvé dans l’axe grâce à une louche de Pastore, l’ancien Romain s’emmener le cuir et plaçait une sublime frappe du gauche en pleine lucarne (2-0, 50e). Peu après l’heure de jeu, Sissoko cédait sa place au jeune Rabiot. Le niveau de la rencontre baissait ensuite en terme d’intensité, les Parisiens se contentant de gérer leur avance au tableau d’affichage. Comme trop souvent, Ménez mangeait la feuille de match. Parfaitement lancé par Bodmer dans le dos de la défense olympienne, le numéro 7 piquait son ballon face à Mandanda de manière trop molle. Abdallah avait le temps de revenir pour écarter le danger (68e).

Dans le couloir gauche, Rabiot centrait pour Hoarau. La tête du Réunionnais frôlait la lucarne de Mandanda (70e). Suite à un centre de Ménez repoussé dans l’axe, Pastore tentait sa chance d’un plat du pied droit. Contrée, la sphère revenait sur Rabiot à l’entrée de la surface, lequel reprenait du droit pour une frappe qui passait de peu à côté (71e). Ce soir, même les « placardisés » participaient à la fête. Sous les acclamations du Parc des Princes, Ménez était remplacé par Luyindula, tandis que Tiéné prenait la place de Matuidi (79e). En fin de rencontre, Cheyrou trouvait le poteau de Douchez, après avoir botté un coup-franc dans l’axe, aux 25 mètres (87e).

En éliminant l’OM dès les 8e de finale de la Coupe de la Ligue, le club de la capitale accentue encore plus le coup d’arrêt que connaissent actuellement les Marseillais après un début de saison exceptionnel. Carlo Ancelotti a pu faire tourner son effectif sans trembler, en regardant la rencontre de son banc de touche. De bon augure à trois jours de la réception de l’AS Saint-Etienne, pour le compte de la 11e journée de Ligue 1 (samedi, 17h).

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