PSG – Rennes : la feuille de match

Laurent Blanc (PSG) : « Zlatan est en forme, physiquement et mentalement. Il a apporté de l’envie cette semaine dans le groupe. On le verra demain contre Rennes. En début ou en fin de match ? On va décider après le dernier entraînement. Il est heureux d’être là et de jouer. Il y a un peu plus d’intérêt et de motivation. C’est un grand joueur et cela existe dans tous les clubs. Quand un leader revient, tout le monde a plus de confiance. On se demandait s’il allait rejouer cette saison et il a trouvé la motivation pour revenir. C’est un bon signe pour les autres. S‘il peut marquer le but du titre ? C’est possible oui. Quand il joue, il marque pas mal de buts. Il ne sera pas au mieux de sa forme physique. Si c’est le moment d’être champion ? Ce serait bien oui. Il reste peu de matchs et on sera à domicile. On a été soutenus toute la saison, le Parc sera plein. Tout est réuni pour faire ce qu’on a à faire. Les joueurs ont montré de la motivation et de l’implication toute la semaine. Quelle équipe aligner contre Rennes ? Il faut tenir compte de la forme des joueurs. Verratti, comme le reste de l’équipe, a eu un petit coup de mou. On est moins bien en ce moment et Marco fait partie des joueurs fatigués. Cabaye joue donc un peu plus mais ce n’est pas un signe ou une pensée pour l’année prochaine. L’équipe de Rennes ? Tous les clubs jouent encore quelque chose et Rennes n’est pas encore sauvé. Ils restent sur une défaite en finale donc ils seront motivés. Mais on s’est surtout préparé en pensant à nous, pas à Rennes. »

Philippe Montanier (Rennes) : « Il faut assumer ce que l’on a fait. On a fait un mauvais match mais ce n’est pas la première fois de la saison. En finale, ça génère forcément des répercussions énormes. Il faut se concentrer maintenant sur l’essentiel et se remobiliser en se disant que l’objectif est de maintenir le club en Ligue 1, on n’y est pas encore et il faut concentrer toute notre énergie là-dessus. Pour beaucoup, c’est quasiment impossible de faire un résultat à Paris en raison des circonstances. Mais, nous, il nous faut prendre un point là-bas, on va tout faire pour le prendre. »