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Si Lugano sort, c’est qu’il est mort

Souvent critiqué durant le début de saison, Diego Lugano semble s’adapter petit à petit au football français. L’international uruguayen est en effet réputé pour être un joueur de contact, dur sur l’homme, et pensant que la Ligue 1 lui permettrait de s’engager comme il a l’habitude de le faire. Malheureusement pour lui, ce n’est pas le cas.

« J’avais l’image d’un championnat très compétitif, très pro. Lors de la dernière décennie, le football français a beaucoup grandi. Tous les stades sont pleins, les structures sont bonnes, toutes les équipes sont très compétitives. Mais je pensais que c’était un championnat avec plus de contacts (il tape dans ses mains pour mimer les duels, ndlr), comme le championnat anglais ou italien. Mais je vois qu’ici, on n’aime pas trop les contacts physiques. Sur les premiers matchs, j’ai un peu souffert avec ça, parce que moi, c’est mon jeu et j’ai donc été un peu critiqué. Bon, je dois m’adapter et apprendre à vivre avec ce jeu », a expliqué le défenseur du PSG, qui admet qu’il n’a pas été très bon durant ces six premiers mois en plus de ne pas avoir eu beaucoup de chance.

« Ah… J’ai été très irrégulier, donc c’est dur. J’ai très bien commencé, j’ai fait des bons matchs, et j’ai aussi fait des matchs qui n’étaient pas aussi bons. Et puis je n’ai pas eu de chance : dans le match le plus important de l’année, contre Marseille, je me suis blessé, et j’ai joué 45 minutes avec les ligaments touchés, a rappelé Lugano, qui aurait pourtant pu sortir du terrain. Non, non, non ! Tu dois sortir mort. Ça c’est notre mentalité, qui n’est peut-être pas la vôtre. Sur un «clasico», un match si important, tu ne peux pas sortir pour une douleur. Derrière, je passe 25 jours dehors à cause de cette blessure. Ça m’a coupé dans ma continuité. Aujourd’hui encore, j’ai un peu mal au genou. Ça m’emmerde un peu. Il y aussi ce match de Coupe de la Ligue contre Dijon, je provoque un pénalty qui n’existe pas. Et ce penalty fait que l’équipe perd, et toutes les critiques me tombent dessus.»

En tout cas, au-delà de ses performances sur le terrain, le capitaine de la Celeste fait parler son expérience dans le vestiaire, lui qui a toujours été un leader dans toutes les équipes où il est passé. « La seule façon d’être un leader dans une équipe, c’est en donnant toujours l’exemple, dans le travail. En donnant de la joie quand tu bosses. En donnant de la force quand l’équipe en a besoin. En respectant ses coéquipiers. Être à l’écoute s’ils ont des problèmes. Respecter l’entraîneur, ses décisions. Parce que nous sommes 25, et si tout le monde veut jouer… L’an passé, j’étais remplaçant sur certains matchs, ça ne m’était pas arrivé depuis dix ans. Il fallait encourager les coéquipiers. C’est la seule façon d’être un leader, par l’exemple, il n’y en a pas d’autres. Et tous les jours, à chaque moment. Pas une seule fois, a assuré l’ancien joueur de Fenerbahçe, qui n’accepte absolument pas que certains de ses coéquipiers là joue perso, que ce soit sur ou en dehors du terrain. Si ça arrive dans un groupe, tu dois faire en sorte qu’ils pensent collectivement. Sinon, on a vite des problèmes. Moi,  je suis une personne très frontale. J’aime que mes coéquipiers soient honnêtes dans le travail, qu’ils aient une vision collective. Et si tu ne penses pas comme ça, tu vas avoir des problèmes avec moi », a conclu Lugano lors de cet entretien pour 20minutes.fr. Autant dire qu’il ne faut pas trop faire le malin avec le défenseur uruguayen, qui montre encore une fois toute sa motivation et son engagement dans le projet du PSG.

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