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Feldham : Trapp "n’est pas parmi les cinq meilleurs en Allemagne"

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Trapp «Je ne suis pas le seul joueur qui a vécu des moments difficiles. Je n’ai jamais douté, ça c’est clair»

Lors d’un entretien pour Goal, Kevin Trapp le gardien du Paris Saint-Germain arrivé l’an passé en provenance de l’Eintracht Francfort, est revenu sur sa première saison au sein du club parisien et notamment ses débuts difficiles suites à quelques boulettes qui ont parfois coûté cher à l’équipe.

Critiqué la saison dernière, comment aborder la prochaine?

«Il ne faut pas oublier que je suis arrivé dans un nouveau pays, que j’ai dû apprendre une nouvelle langue. Ce n’est pas facile. Il y a eu beaucoup de choses qui sont arrivées en même temps pour moi et je pense que les gens ne pensent pas à ça. Il y a eu des critiques, c’est normal, car j’ai fait des erreurs, mais le plus important pour moi était de continuer à travailler. J’essaye d’éviter un peu la presse.»

Est-ce que j’ai progressé?

«Je pense oui. On a pu le voir déjà lors de la deuxième partie de saison. Avec le temps, j’ai appris comment fonctionnait le club. Je sens que j’ai progressé. Il y a une grosse différence par rapport à mon passage à Francfort. J’étais très sollicité là-bas alors qu’à Paris, c’est tout nouveau, car tu n’as vraiment pas grand-chose à faire dans le match. J’ai appris à gérer ça. Maintenant, je sais ce qu’il va arriver donc je m’y prépare.»

Une préparation mentale avant tout?

«Oui, car il y avait beaucoup de choses à faire hors terrain quand je suis arrivé. Ces choses-là sont passées donc il ne reste plus que le terrain maintenant. Attention, je suis content que tout cela soit arrivé, car c’est comme ça que je pense pouvoir progresser. Cette situation m’a poussé à travailler encore plus. C’est dans les moments difficiles qu’on arrive à être le meilleur. J’ai pris ça comme ça et j’ai réussi à grandir. Je suis vraiment content, même si je préfère éviter de faire des erreurs.»

Si j’ai douté?

«Non, même s’il y a eu des passages difficiles. Mais grâce à ça, je suis là où je suis maintenant. Je ne suis pas le seul joueur qui a vécu des moments difficiles. Je n’ai jamais douté, ça c’est clair. Mais je me suis posé des questions, car je veux m’améliorer. Je me suis demandé ce qu’il fallait que je fasse mieux pour arriver à progresser.»

Forcément l’adaptation a été compliquée pour Kevin Trapp, surtout qu’il est arrivé au Paris Saint-Germain et a directement  pris la place de Salvatore Sirigu qui était le gardien numéro 1 depuis 4 saisons. Les interrogations étaient nombreuses tout comme les critiques, et cela avant même qu’il ne dispute ses premiers match officiels. Les boulettes face à Bordeaux et surtout face au Real Madrid en match de poule de Ligue des Champions n’ont pas jouées en la faveur du gardien allemand.

Heureusement la seconde partie de saison a été meilleure pour Trapp, sa progression a été clairement visible et ses matchs face à Chelsea en 8e de finale de Ligue des Champions, où il est de nombreuses fois décisif l’ont bien prouvé. Mais, Trapp était un choix de Laurent Blanc, et avec l’arrivée d’Unai Emery à la tête du PSG les choses peuvent bouger. Alphonse Areola a été conservé, ce qui rajoute forcément de la concurrence à ce poste. Pour le moment le gardien numéro 1 n’a pas été désigné, mais l’international allemand doit en quelque sorte tout reprendre à zéro puisqu’il a en face un concurrent très sérieux pour le poste de titulaire.

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