Adversaires

Ligue 1 – Ghislain Printant évoque l’ambiance « de folie à Furiani » qui avait perturbé David Luiz

par
Bessem B
le 18 septembre 2015 à 14:25

Les conférences de presse de Ghislain Printant régalent généralement de plusieurs perles. Cette fois, l’entraîneur de Bastia a chambré gentiment le défenseur du Paris Saint-Germain, David Luiz.

Retour donc au 10 janvier 2015, il est un peu moins de 17h30, la nuit tombe sur Furiani et le scénario est alors tout simplement idéal, avec un onze parisien très inspiré. Un cocktail gagnant de combativité et d’efficacité. 2-0 pour le PSG (Lucas 10^ème et Rabiot 20^ème), et on se dit alors que cette entame à sens unique va résumer à elle seule cette soirée. Niet !

Le club de la capitale va alors radicalement changer de visage. Et le scénario en découle inévitablement, 1-2, 2-2, 3-2 et même 4-2. C’est une victoire qui avait fait basculer le Stade Furiani dans la liesse générale.

D’après le coach bastais, c’est « Un exemple d’ambiance de folie à Furiani ? C’est bien sûr le Bastia-PSG de la saison passée (4-2). On mène 3-2. Il reste moins de dix minutes. Il y a un coup franc à vingt-cinq mètres que David Luiz doit tirer. Il pose le ballon sous 15 000 sifflets, le temps que l’arbitre mette le mur à distance ! Ça a duré une minute. C’était énorme. Devant mon banc de touche, je me disais : « Il ne peut pas marquer, ça n’est pas possible ! » Des ambiances, il en a connu David Luiz, c’est sûr. Mais comme celle-là, je ne sais pas… ».

L’international brésilien avait-il été influencé par l’ambiance du stade Furiani, pour rater le coche, comme l’affirme Printant ? C’est possible, mais il ne faut pas oublier que David Luiz a de l’expérience au plus haut niveau, en Angleterre, en Ligue des Champions. Il a pu simplement ne pas réussir parfaitement son coup-franc, comme cela arrive à tous les joueurs et en fait assez régulièrement (il a beaucoup plus de coup-francs que de but sur coup-franc).

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