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Ligue 1 - Ménès s'agace des pelouses "aussi dégradées après seulement 3 ou 4 matchs"

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Ligue 1 – Ménès s’agace des pelouses « aussi dégradées après seulement 3 ou 4 matchs »

Alors que la saison 2016-2017 vient à peine de commencer, on a déjà pu voir des « pelouses » catastrophiques en Ligue 1. Un problème récurrent du championnat de France qui pénalise forcément les joueurs et donc le spectacle. Le journaliste Pierre Ménès, dans sa chronique sur Direct Matin, s’en est pris aux clubs qui ne font pas d’effort pour améliorer la situation. S’il concède que tout le monde n’a pas les moyens du Paris Saint-Germain, le consultant de Canal+ souligne qu’il est sans aucun doute possible de faire mieux.

« Evidemment, ce n’était pas de la faute des clubs et on avait mis ça sur le dos de la vilaine UEFA, qui avait fait venir une pelouse de Slovaquie tout juste deux mois avant le début de la compétition. Mais l’excuse, déjà bancale à l’époque, pour des clubs qui n’ont jamais véritablement eu un terrain de jeu correct, ne tient plus. Le tournoi s’est achevé il y a bientôt trois mois et certaines pelouses font terriblement peur à voir.

C’est le cas à Bordeaux, à Bastia ou encore à Montpellier, où le gazon est détérioré par un champignon dont l’apparition est «due à l’addition d’une forte chaleur à l’humidité», d’après les ingénieurs agronomes consultés par la Ligue. (…)

Mais ce n’est pas seulement la faute du champignon. Car le problème ne date pas non plus d’aujourd’hui et d’autres pelouses ne sont pas dans un meilleur état, sans être forcément infectées. Comment ces aires de jeu peuvent-elles être aussi dégradées après seulement trois ou quatre matchs, selon les cas, joués dessus ? Et pourquoi d’autres terrains, comme à Guingamp ou Metz, sont-ils de véritables billards ?

Certes, on ne peut comparer avec l’Angleterre, où les clubs investissent beaucoup plus d’argent dans l’entretien de leur pelouse qu’en France. Mais il y a des millions de chômeurs et on pourrait embaucher des jardiniers pour remédier à ce problème. C’est quand même intéressant de pouvoir assurer l’entretien d’une pelouse d’un club de foot professionnel. Sans forcément atteindre le niveau de Jonathan Calderwood, qui est en charge de la pelouse du Parc des Princes, dont l’entretien coûte pas moins de 2,5 millions d’euros par saison au PSG. Mais il y a un juste milieu à trouver. C’est comme si on allait assister à un match de tennis à Roland-Garros et que le court était plein de trous.

Le plus regrettable, c’est qu’on ne sent pas une volonté farouche de remédier à ce problème, malheureusement récurrent en Ligue 1, même si la LFP est montée au créneau dans la semaine et brandit la menace de sanctions financières. Dans la plupart des cas, les clubs tardent à agir, comme à Bordeaux. »

Avoir une aussi belle pelouse à chaque que le PSG est très difficile. Il faut des moyens bien sûr, mais aussi un ground manager (Jonathan Calderwood n’aime pas le terme de « jardinier) de haut niveau. Tous les clubs ne peuvent pas mettre une grande somme dans ce domaine, on peut le comprendre.

Mais l’excuse du budget ne suffit pas. Ménès le souligne très justement, Metz et Guingamp ont chacun un très beau terrain sur lequel il est vraiment possible de jouer au football. Et il est facile de deviner qu’ils n’ont pas les moyens les plus importants de Ligue 1. Cependant, ils ont fait l’effort d’avoir une belle pelouse. Ce qui rend les matchs plus agréables pour tous.

Et ces deux modestes équipes sont plutôt bien classées. Guingamp pointe à la 8e place et Metz est 6e en début de saison. De quoi se dire qu’il est possible d’entretenir un beau terrain sans se sacrifier sportivement. Et cela profitera à tout le monde, dans le plaisir de jouer, le spectacle, l’attractivité. Il est temps d’avoir une pelouse acceptable dans tous les clubs du championnat.

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