Restez connectés avec nous
Ligue 1 - La Voix du Nord regrette la stratégie très défensive du LOSC face au PSG

Adversaires

Ligue 1 – La Voix du Nord regrette la stratégie très défensive du LOSC face au PSG

Vendredi soir, le Paris Saint-Germain s’est imposé 0-1 face au LOSC pour le compte de la 11e journée de Ligue 1. Et même si les Parisiens ont su se créer des occasions, ils ont dû faire face à un bloc très défensif. Chose qui devient une habitude en Ligue 1 pour le club de la capitale. Mais La Voix du Nord regrette que les Lillois n’aient eu plus d’ambition dans le jeu.

« L’idée directrice ? Contrarier Paris dans les couloirs avec quatre latéraux (Béria – Palmieri à gauche, Soumaoro – Corchia à droite) et le pousser à s’enferrer dans l’axe, où attendaient les molosses Amadou, Civelli et Sunzu. Selon le technicien corse, ce choix était dicté par «  la pénurie d’attaquants  », ceux à l’infirmerie (De Préville, Lopes, Bauthéac…) ou plus au club («  si j’avais eu Hazard ou Gervinho, je les aurais alignés  »), mais bien évidemment aussi par le profil du club parisien.

Le début de match des Lillois n’a pas été mauvais, loin de là, avec une agressivité intéressante, un pressing collectif et la volonté de défendre en avançant. Quelques coups de pied arrêtés ont également donné l’impression que Lille pouvait chatouiller Paris.

Problème, progressivement, les Lillois ont perdu des ballons de relance au profit des Parisiens. Di Maria, par sa mobilité et sa vivacité, a alors posé beaucoup de soucis à la défense lilloise, trop lente. Au fil des minutes, le bloc a reculé, gêné par la maîtrise parisienne, et trouver Eder est devenu mission impossible, d’autant que le Portugais a été « mangé » par Thiago Silva dans les airs. Si Paris avait mené 2-0 à la pause, il n’y aurait rien eu à redire. C’est peut-être à cet instant précis qu’Antonetti aurait pu modifier ses plans, pour tenter d’éviter ce qui semblait alors inexorable.

Car le but de Cavani est survenu après l’heure de jeu, ce qui a entraîné une modification de la tactique côté lillois  : passage à un 4-2-3-1 avec le trio Sliti – Amalfitano – Bissouma en soutien d’Eder. Un changement de philosophie tardif et paradoxal  : on se donne plus de chance de marquer quand on est mené plutôt qu’au coup d’envoi. «  On n’a pas été ridicule, loin de là  », a estimé Antonetti après la rencontre. C’est vrai, mais au classement, ça ne se chiffre pas. »

Malheureusement, les équipes de Ligue 1 sont généralement défensives. Et d’autant plus face au PSG. Plutôt que d’espérer faire souffrir les Parisiens et marquer au moins 1 but, la priorité est souvent de rester « bien en place » et empêcher les occasions. Une recherche du match nul, voire une victoire surprise sur un contre ou coup de pied arrêté, qui ne laisse pas trop de place au spectacle.

Et finalement, le PSG s’impose souvent. Maintenant que les Parisiens montent en puissance, ce sera encore plus dur pour les autres équipes de résister. Les adversaires pourraient au moins essayer de créer du jeu, de faire un grand match. Plutôt que de se réveiller une fois mené. Comme si marquer à 0-0 n’était pas vraiment utile.

Publicités
Retrouvez nos articles sur Google News et MSN/Bing News :

     

Derniers articles

Publicité

Articles les plus populaires

Autres articles présents dans Adversaires