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Ligue 1

Paris reste leader in extremis

La meilleure défense de L1 face à la meilleure attaque, les trois meilleurs buteurs du Championnat sur la pelouse, Alain Boghossian dans les tribunes à quelques heures de l’annonce des sélectionnés pour France-Allemagne : tout (ou presque) avait déjà été dit sur ce choc de la 24e journée entre le PSG et le MHSC.

Tout, sauf que Louis Nicollin, le président héraultais, ne serait finalement pas présent au Parc des Princes. Trop tendu ? Trop superstitieux ? Toujours est-il que ses joueurs n’ont pas semblé gênés par son absence. Trop statiques, les Parisiens ont vécu un premier quart d’heure difficile pendant lequel Maxwell (2e) et Sirigu, sur un double arrêt magistral (9e), ont maintenu le navire parisien à flot.

Paris a tout de même progressivement sorti la tête de l’eau. Et après deux tentatives infructueuses de Gameiro (24e, 31e), Alex s’est chargé, d’un coup de canon aux 30 mètres, de battre Jourdren pour la première fois de l’année 2012 (1-0, 41e). Une avance de courte durée puisque les Montpelliérains ont refait leur retard six minutes plus tard, grâce à Belhanda de la tête (1-1, 47e). Au meilleur des moments possibles selon les spécialistes.

Le Parc des Princes dans tous ses états

Le meilleur moment également pour Carlo Ancelotti, particulièrement agacé par le manque de repli défensif de ces attaquants, de le leur faire remarquer. Et de demander à Javier Pastore de partir s’échauffer (49e). Mais il faut bien dire qu’avant l’entrée en jeu de l’Argentin (76e), le coach italien n’a pas vu grand-chose de mieux qu’en première période. Heureusement, les Montpelliérains n’ont pas profité des passes ratées de Sakho et Sissoko ou des fautes techniques de Nenê.

À force de voir cette équipe parisienne manquer de justesse et de percussion, le Parc s’est alors réveillé pour scander des «Mouillez le maillot». Mais à peine a-t-il eu le temps de siffler le deuxième but (quasi-identique au premier) inscrit par Utaka (1-2, 82e) que Ménez sortait de sa torpeur. Après deux feintes de corps, l’ancien Romain a, pour une fois, joué collectif et trouvé Hoarau en retrait (2-2, 86e).

Au terme d’une semaine où chacun des acteurs de ce match a tenté de minimiser l’enjeu de la rencontre, Parisiens et Montpelliérains se quittent donc dos à dos. Alors certes, Paris conserve son fauteuil de leader et stoppe la série de sept victoires consécutives des Héraultais. Mais on attend toujours, comme la nouvelle banderole déployée au Parc l’indique, de «rêver plus grand» avec ce Paris-SG là.

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