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Tuchel On joue dans un schéma mais c'est la manière de le jouer, c'est ce qu'on y met, qui compte

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Tuchel « On joue dans un schéma mais c’est la manière de le jouer, c’est ce qu’on y met, qui compte »

Thomas Tuchel, entraîneur du Paris Saint-Germain, était en conférence de presse hier soir après la victoire 1-3 à Guingamp dans le cadre de la 2e journée de Ligue 1. Un match que Paris a remporté après une première mi-temps catastrophique suivie d’une belle réaction en seconde période. Interrogé sur son discours à la pause et une possible tendance aux grands colères, l’Allemand a bien expliqué sa philosophie.

« Non, quelques fois, mais à mon avis ça ne sert à rien de ressasser ce qu’il s’est passé à la mi-temps. Alors on a pris une grande respiration, tout le monde dans le staff également, pour se concentrer sur les 45 minutes suivantes, sur les choses à faire, respecter la structure, mettre une pression haute et le plus important était que les joueurs montrent une attitude différente, une intensité différente. Sans ça, vous n’avez aucune chance et ce que je veux dire c’est que vous pouvez toujours changer de schéma, mais le schéma ne gagne rien.

‘le plus important c’est comment on joue, pas dans quel schéma’

On joue dans un schéma mais c’est la manière de le jouer, c’est ce qu’on y met, qui compte. On ne peut en obtenir que ce qu’on y met. Si on n’y met rien comme en première, ça ne donne rien. Si vous y mettez énormément comme en seconde mi-temps vous pouvez vous en sortir mais il n’est plus besoin de le prouver, le plus important c’est comment on joue, pas dans quel schéma. Ce n’était pas suffisant en première mi-temps et nous étions très chanceux d’être encore en vie à la mi-temps. »

Évidemment que la disposition des joueurs et le plan de jeu ont leur importance. Un match de football ne se gagne pas au hasard, ni seulement grâce à la combativité et la concentration. Cependant, ce sont des éléments fondamentales. Il est souvent dit que le PSG est globalement trop fort pour la Ligue 1. On l’a vu sur certaines actions de la seconde période quand Paris était mieux. Tout comme il a été claire sur la première mi-temps que le talent des Parisiens ne suffit pas en Ligue 1 s’ils ne sont pas concentrés, agressifs et solidaires.

Tuchel a su réveiller son équipe sur la seconde période, c’est une très bonne chose. Il faut savoir réagir à un moment difficile. Et on peut croire qu’il fera progresser son équipe mentalement et tactiquement. Mais il y a encore du travail.

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