Autour du PSG
Salomon « Le travail, rien que le travail, voilà le problème de Ben Arfa »
Cette semaine, Hatem Ben Arfa n’a pas été sélectionné pour les matchs du Paris Saint-Germain face à Arsenal (Ligue des Champions) et Caen (Ligue 1). Et ce alors que l’attaquant n’est pas blessé. Le coach Unai Emery a expliqué qu’il choisit les joueurs qui sont au mieux pour aider le collectif. Et alors que certains se plaignent et affirment que l’ancien niçois est un joueur « de match » et non « d’entraînement », le journaliste Bruno Salomon a donné un avis assez clair: Ben Arfa doit travailler plus s’il veut une place importante à Paris.
« Le travail, rien que le travail, voilà le problème de Ben Arfa. Il préfère les matches, et moins les entraînements. C’est dommage, parce que Emery est reconnu pour ses séances d’entraînement intenses. En gros, pour lui une équipe qui travaille fort la semaine est forte en match. Ce qui veut dire que Ben Arfa s’est engagé dans un club sans savoir où il mettait les pieds. Je n’ose imaginer cela même si la surface financière du PSG altère parfois la vision des choses.
Finalement, c’est Hatem qui a les clés pour retrouver la compétition. Venir plus tôt à l’entraînement, partir plus tard, s’engager plus dans les séances, comme s’il était en match. S’il ne le fait pas, je ne suis pas sûr qu’Unai Emery lâche l’affaire. C’est donc à l’entourage du joueur d’arrêter de le conforter, de le réconforter, mais de lui dire de saisir sa chance en se mettant au boulot. », a affirmé Salomon sur France Bleu.
Encore une fois, ce n’est pas un problème de talent pour Ben Arfa. Tout le monde sait qu’il est capable de dribbler une défense, de faire de belles passes, marquer des buts impressionnants. Seulement, pour faire tout cela tout en aidant l’équipe défensivement, il faut être en pleine forme physiquement. Notamment dans le pressing intense demandé par Unai Emery.
Ben Arfa doit donc montrer à l’entraînement qu’il est prêt à fournir de nombreux efforts. Et le fait que ne ce soit pas dans ses habitudes n’est pas le problème d’Emery. Mais bien le sien. Le coach espagnol ne peut pas prendre le risque de déséquilibrer son équipe parce que l’attaquant de 29 ans n’est pas en forme. A lui d’efface le surpoids qu’il traîne depuis la reprise et prouver à l’entraîneur qu’il est prêt à tout donner pour l’équipe. Et cela se passe aussi durant la semaine d’entraînement.
