Un ancien arbitre internationale ne comprend pas l’exclusion de Cavani

Copa America - L'Uruguay fait un triste match nul, Cavani toujours trop peu vu

Depuis l’exclusion de Edinson Cavani hier dans le match contre Lens, les avis tombent. Souvent choqués par le rouge reçu par l’uruguayen, certains s’accordent à dire que le premier jaune est mérité. Aujourd’hui, le numéro 9 parisien s’est trouvé un soutien de choix.

En effet, c’est un ancien arbitre français, Joël Quiniou, qui a pris la défense du parisien sur RCM Sport « A chaque but, Cavani fait ce geste. Je ne pense pas que ce soit un geste de provocation vis à vis du club adverse, c’est une habitude. L’arbitre a peut-être considéré qu’il chambrait les adversaires puis Cavani a porté la main sur son avant-bras mais ce n’était pas pour contester mais pour lui dire : « c’est ce que je fais habituellement ». Le carton rouge à Cavani ne s’imposait pas, il n’y avait pas d’agressivité, il ne chambre pas, ce n’est pas dans son habitude. Tout s’est enchainé avec le carton rouge de Le Moigne pour une faute sur Cabaye. Même Cabaye a dit à l’arbitre qu’il n’y a pas de nécessité de lui mettre un rouge. C’est un peu dommage de voir ces images sur un match qui se passait bien. »

Un avis intéressant, plein de maîtrise, de la part de l’ancien arbitre international (il a arbitré aux Mondiaux au Mexique, en Italie et aux Etats-Unis) qui aurait permis au match de finir dans de meilleures conditions. Quand on sait que ce même J. Quiniou avait mis la faute sur T. Silva lors de son expulsion contre Valenciennes en fin de saison 2012-2013. Cette fois donc, il est sûr que Cavani n’y va pas pour être méchant, juste pour discuter, une chose devenue presque impossible. Ensuite, il remet en cause le rouge de Le Moigne, alors que même Cabaye, concerné par l’action, signale qu’un carton n’est pas nécessaire. Espérons que son avis soit écouté et que les sanctions ne soient pas trop lourdes, que ce soit pour Lens ou le PSG, et surtout que le dialogue pourra vite se refaire sur les terrains entre joueurs et arbitres, pour en finir avec ces scènes qui n’ont rien à faire sur les terrains.