Jean-Michel Aulas, président de l’Olympique Lyonnais, a accordé une interview au Parisien pour évoquer l’avancée du projet de son club. L’occasion d’évoquer le Paris Saint-Germain, dont le cas de cas son attaquant Neymar (attaquant de 27 ans). Mais aussi et surtout la possibilité de concurrencer le club parisien, avec l’envie de le voir être plus gêné dans ses dépenses.
« À moyen terme, oui. On a envie de jouer un rôle. On va continuer à investir. L’objectif, c’est de se rapprocher du PSG. Mais la première année sera la plus difficile. Il faut être patient. C’est un projet de 3 à 5 ans. Avant, c’est illusoire. L’échéance de 2022, compte tenu de l’écart de budget entre les deux clubs, doit être raisonnable. (…)
Et puis le PSG, à un moment donné, aura l’obligation de rentrer dans un certain nombre de normes européennes et françaises, ça laissera un peu d’espace aux autres clubs. Je me suis beaucoup investi dans les instances européennes et françaises pour faire en sorte que ce ne soit pas que le problème de Lyon mais le problème de Barcelone, de Madrid, de Manchester, de Lille, de Marseille… de tous les clubs qui veulent concurrencer le PSG. Ça doit être une partie à jouer avec tous ceux qui n’ont pas un modèle d’Etat sur le plan du financement.
Je n’attaque pas le PSG. J’attaque la Ligue ou la Fédération qui laissent perpétuer un modèle qui est un modèle dangereux pour le foot français. J’ai des excellentes relations avec Nasser Al-Khelaïfi et Jean-Claude Blanc. Ils jouent dans leur registre, celui d’un financement ‘no limite’. »
Un discours qui rappelle tristement celui de Javier Tebas, président de la Liga et grand détracteur du PSG. On peut comprendre qu’Aulas ait envie de pouvoir rejouer sérieusement le titre, mais c’est triste de vouloir tirer Paris vers le bas. Surtout en parlant de s’appuyer sur l’aide du Barça, du Real Madrid ou de Manchester. Des clubs au moins aussi dépensiers que Paris. Et dans le cas des deux premiers, en utilisant parfois des dettes et avec un solde négatif de plus de 100 millions d’euros cet été. Il faudrait aussi qu’Aulas intègre que le PSG ne repose plus sur des investissements qataris.
Il y a eu cette aide au début du projet, certes. Mais le Fair-Play Financier a été mis en place et le PSG est loin de passer entre les gouttes. Il a été sanctionné et est toujours suivi de très près. Sauf que le club a su se développer pour générer de gros revenus (notamment avec le sponsoring). Et le mercato actuel est très sage. Alors on ne peut que conseiller à Aulas de changer son angle d’attaque pour rattraper Paris. Sans oublier que celui du rabaissement est terriblement triste en général et d’autant plus pour le football français.
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