Aurier n’adhère pas à la critique de Cabaye sur le PSG, Ibrahimovic plus grand râleur « si tu prends tout au 1er degrès tu ne t’en sors pas »

Alors que Yohan Cabaye (maintenant à Crystal Palace) a dénoncé une ambiance gênante pour lui au Paris Saint-Germain, Serge Aurier, arrière droit parisien de 22 ans, est revenu sur la vie dans le groupe et son statut, et il ne voit aucun problème. Il s’exprime lors d’une interview auprès du Parisien.

Votre ancien coéquipier Yohan Cabaye a parlé de « regards qui dénoncent ». Avez-vous le même ressenti ?

« Non, pas du tout. Je suis un bon vivant et ne retiens que le positif, même quand c’est dur. Mais Yohan n’était pas dans la même situation que moi, il venait de Newcastle, en ayant un vrai statut en équipe de France. Moi, je venais d’arriver, j’observais tranquillement dans mon coin. Aujourd’hui, je me lâche un peu plus. »

Vous plaisantez avec Cavani, David Luiz, Thiago Silva. Considérez-vous aujourd’hui avoir le même statut qu’eux ?

« Peut-être pas le même statut, mais je sais que je suis très apprécié dans le vestiaire avec ma bonne humeur et mon calme. Je peux être un peu fou et mettre l’ambiance. L’année dernière, j’étais plus en retrait. »

Qui est le plus râleur ?

« Ibra. Parce que c’est quelqu’un qui n’aime pas perdre et le fait savoir. Il faut plutôt le prendre comme des mots d’encouragement, même s’ils sont parfois forts. Si tu prends tout au premier degré dans un vestiaire, tu ne t’en sors pas. »

Forcément, en venant de Toulouse, Aurier est d’abord resté discret, peut-être impressionné par le grand club. Et cela se ressent aussi sur le terrain, où il était bien moins impressionnant qu’aujourd’hui. Dorénavant, il semble très à l’aise dans l’équipe et le jeu. Si le latéral droit a connu quelques difficultés, il a su les surmonter grâce à son mental et le travail.

Qu’Ibrahimovic râle, ce n’est pas nouveau. D’autres grands joueurs le font. Il a simplement envie que tout le monde fasse de son mieux et a la rage de vaincre, même à l’entraînement. Certes, parfois, il se plaint simplement parce qu’il estime qu’il devait avoir le ballon. Mais il faut prendre en compte aussi ce qu’il sait faire une fois qu’il est servi. Ses critiques servent aussi à progresser. Et, comme il le dit lui-même, il se permet d’être aussi exigeant avec les autres mais il l’est au moins autant avec lui-même. Le genre de joueur qui permet à une équipe de grandir.