Bettoni est confiant pour Sergio Ramos « il peut apporter beaucoup à une équipe »

David Bettoni, ancien entraîneur adjoint de Zinédine Zidane au Real Madrid, s’est exprimé dans Marca sur son ancien protégé, Sergio Ramos, défenseur de 25 ans qu’il a eu sous ses ordres avec les Merengues. Il raconte l’année difficile que l’Espagnol a vécu et explique aussi qu’il n’est pas facile à s’adapter à un nouvel environnement. Cependant, il finit plus optimiste sur la suite, il sait que Ramos peut apporter beaucoup et sera un élément essentiel en Ligue des Champions.

David Bettoni  » Il n’a presque pas pu jouer, c’est ça qui lui coûte »

« Il n’a presque pas pu jouer, c’est ça qui lui coûte. Blessure en janvier, rechute : il a très peu joué avec nous… Un pays différent, un autre style de jeu, en plus en France c’est plus physique, plus de transitions…. Je pense qu’il a joué deux matchs et c’est compliqué, mais nous savons qu’il peut apporter beaucoup à une équipe et je pense que ce sera bon pour la Ligue des Champions. C’est dommage que nous (le Real, ndlr) rencontrions Sergio. »

Bettoni connaît très bien Sergio Ramos et quel joueur il est. Bien sûr, à 35 ans, l’Espagnol craint que ses blessures ne le laissent plus tranquille. On sait que l’âge est un facteur important dans la récupération des blessures. Ramos n’a quasiment pas joué avec le Real Madrid en première partie de saison. Avec le PSG, c’est encore pire, 1 titularisation et un moitié de match, c’est peau de chagrin pour l’un des meilleurs défenseurs de l’histoire. Il va mettre un certain temps à se remettre dans le bain physiquement, la gestion de Mauricio Pochettino sera importante mais néanmoins délicate.

Mais comme le dit, Bettoni, le joueur de 35 ans est sur la bonne voie, cela prend du temps, mais c’est normal avec ce type de blessure. De plus, Ramos a montré de belles qualités sur ses deux matchs joués avec Paris, de l’envie et des qualités de leaders sur le terrain perceptible dès qu’il a foulé la pelouse. Maintenant, il faut que ses soucis physiques s’arrêtent, sinon, la fin de sa carrière pourrait bien être tout autre que ce dont il avait rêvé.