Bitton « Le PSG est en train de se franchiser NBA et moi cela me dérange »

Le Paris Saint-Germain a frappé un énorme coup sur le plan marketing en dévoilant sa collaboration avec Jordan Brand. De quoi placer le club de la capitale dans les hautes sphères au niveau des revenus commerciaux grâce à ce partenariat sur trois ans. Un état de fait qui n’enthousiasme pas vraiment Stéphane Bitton, journaliste France Bleu Paris, comme il l’a déclaré sur les ondes de la radio régionale. 

“Je vais certainement passer pour un ringard, un doux rêveur ou un ronchon… mais le PSG est en train de se franchiser NBA. Et moi, ça me gène. On nous vend en permanence des marques, des choses, des maillots à domicile, à l’extérieur, le collector, le maillot pour le match de 17 heures, et un maillot pour nous prendre ce qui nous reste. Je veux bien comprendre qu’il est important de gagner de l’argent et de rivaliser en termes de business avec les plus grands. J’aimerais qu’on se rappelle que c’est sur le terrain qu’il doit rivaliser avec eux.”

Oui, c’est un grand coup réalisé par le PSG !

Si cette collaboration a, en grande partie, été saluée par bon nombre d’observateurs du football, certains, à l’image de Stéphane Bitton, se pose quelques questions. Le constat est pourtant limpide : si le PSG veut se défaire du FPF qui pèse sur ses épaules, il doit engranger un maximum de revenu. Ce partenariat entre parfaitement dans ce schéma : on parle de près de 200 millions d’euros annuel, ce qui est énorme.

Quoi que face Paris, qu’il dépense, qu’il vende, qu’il achète ou qu’il trouve des accords commerciaux, la critique est toujours présente. Paris a bien frappé un immense coup, une prouesse au niveau du marketing, de quoi le placer un peu plus parmi les marque les plus influente du ballon rond.

Et à la remarque de Stéphane Bitton qui parle de l’aspect franchise de l’affaire, on pourrait lui répondre qu’une marque mondialement connue reste une marque. Il n’y a pas moins de logique à s’associer avec Jordan Brand, qu’avec Nike. Jordan Brand étant en plus une filière de la marque à la virgule. Le football est aujourd’hui mondial et il faut savoir vivre avec son temps. Surtout si on veut grandir, comme c’est le cas pour le PSG.