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Pastore restera au Paris Saint-Germain selon Betrand Métayer

Autour du PSG

BRP « La lumière Pastore, l’ombre Ibrahimovic »

Lors de la victoire du Paris Saint-Germain face à Guingamp (hier soir, 7e journée de Ligue 1, 3-0), Javier Pastore a convaincu presque tout le monde grâce à une belle prestation récompensée d’un but. Zlatan Ibrahimovic, lui, continue d’essuyer les critiques de nombreux consultants, dont Bruno Roger-Petit, qui l’a descendu sur son blog pendant qu’il encensait l’Argentin.

« A Paris, rien ne se passe comme prévu.

Prenons Pastore. En ce début de saison, on pensait que le joueur argentin était parti pour une année compliquée. Une blessure survenue tôt dans la saison. L’arrivée de Di Maria. La concurrence. Les inconstances légendaires. Et d’un coup, contre Guigamp, le moment de grâce. Pastore intouchable. Pastore inoubliable. Un opéra de football. Toujours le geste juste. La vision d’aigle. Le pied intelligent. Éblouissant et prometteur. Pastore on adore.

Si Pastore fut face à l’EAG la face illuminée du PSG, Ibrahimovic en fut la part d’ombre. Le poids des ans pèse, sans doute aggravé par la prise de conscience par Ibra qu’il n’est plus le Deus ex machina du club parisien. Le public du Parc a pu contempler un Ibra qui ne se bat plus contre le temps, mais contre lui-même, acharné à soigner d’abord son compteur but plus que le goal-average du PSG.

Parce qu’à vouloir trop faire, Ibra en fait trop. Certes, on l’a vu inscrire le troisième but parisien, quand la cause était entendue et que les joueurs de Guingamp ne défendaient plus avec la même hargne, mais on l’a vu aussi refuser d’offrir une passe décisive à Cavani, qui aurait fait mouche, préférant tenter seul sa chance, et en pure perte. De même qu’il s’est imposé pour tirer le penalty obtenu par Cavani en fin de rencontre, pour mieux le rater, signe que la pression était trop forte, même pour un penalty comptant pour du beurre (c’était la balle du 4-0).

Quelque chose ne tourne pas rond dans la tête d’Ibra qui tourne rond dans celle de Pastore.

On attendait le PSG victorieux et on a vu le PSG victorieux, sauf qu’on attendait Ibra et qu’on a vu Pastore. Ainsi va le PSG. Entre ombre et lumière. Entre Ibrahimovic et Pastore. »

Pour ce qui est de Pastore, il a fait un bon match c’est indéniable. Mais il semble que ce dernier était parfait, alors qu’il a tout de même perdu des ballons. Chose normale à son poste et dans son style de jeu. En fait, ce qui est surprenant c’est à quel point BRP rabaisse le Suédois en le comparant à l’Argentin.

Certes Ibrahimovic n’a pas mis toutes ses actions, dont ce penalty. Mais ses tirs ne sont pas passés loin. Sa frappe du gauche était proche de faire un but superbe et le portier adverse a fait quelques très beaux arrêts (le penalty notamment). Il a été gourmand c’est vrai sur une action où il pouvait servir Cavani, mais il a fallu l’intervention d’un défenseur sur la ligne pour l’empêcher de marquer.

Il a aussi marqué un but, fait une passe décisive (pour Pastore justement), et c’est en suivant l’un de ses tirs que Di Maria a pu marquer. Comme nous l’avons dit plusieurs fois depuis hier soir, Ibrahimovic n’a pas été parfait et on aurait aimé qu’il marque plusieurs buts hier. Mais il est loin d’avoir gêné le PSG et son jeu, il a même créé des occasions et été décisif. L’habitude de le critiquer dans les médias français semblent bien ancrée.

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