Djellit évoque le défaut du PSG face aux absences « une équipe qui se construit sur des stars »

Du côté du Paris Saint-Germain, l’inquiétude grandit depuis que Marco Verratti, milieu de terrain de 27 ans, est annoncé forfait pour le quart de finale de Ligue des Champions le 12 août prochain, face à L’Atalanta Bergame. Cette absence se rajoute à l’incertitude autour de Kylian Mbappé (attaquant de 21 ans) et au forfait d’Angel Di Maria (ailier de 32 ans). Logiquement, un vent de panique souffle sur la capitale, mais selon Nabil Djellit, journaliste de France Football et chroniqueur pour La Chaîne L’Équipe, cette panique n’existe pas dans les grands clubs européens, même quand plusieurs cadres sont absents.

Cela met en lumière aussi le PSG version Qatar. C’est-à-dire qu’en gros, ça met en lumière le manque de fond de jeu. Il y a des équipes ailleurs dans d’autres grands pays qui vont avoir des absents. Tu vas changer un joueur par rapport à un autre et tu ne vas pas vraiment voir la différence.

Djellit « dès que tu as un grand nom qui n’est pas là, c’est la panique. »

Avec le PSG version Qatar, ce sont des grands noms donc dès que tu as un grand nom qui n’est pas là, c’est la panique ou un magnétisme négatif. La saison passée, l’Ajax perdait un joueur et tu ne voyais pas la différence. Si tu as un collectif assez fort, peut-être qu’on pondérerait les absences mais comme c’est une équipe qui se construit sur des stars, toute de suite, elles prennent toute la place. », propos relayés par Sport.

Quand il s’agit du PSG, tout est amplifié par les médias. Alors que ce que connaît le club de la capitale aujourd’hui, tous les autres l’ont déjà connu à l’approche des matchs importants. Ce n’est jamais agréable, mais les absences font partie des habitudes. Et si ces journalistes disent aujourd’hui que malgré l’absence de plusieurs cadres un grand club européen n’est pas diminué, alors il faudra arrêter d’expliquer à l’avenir une victoire du PSG face au Real Madrid ou le Bayern Munich par une absence des joueurs majeurs du côté adverse. Toutes les équipes sont diminuées quand il manque un ou plusieurs joueurs cadres dans son effectif, toutes les équipes ont une ossature et logiquement ces dernières ne peuvent pas être à 100% en cas d’absence d’un de ses piliers. L’idée des collectifs qui n’ont pas besoin d’individualités est clairement exagérée. Mais il reste bien sûr des solutions d’ailleurs.

À l’approche d’un quart de finale de Ligue des Champions les critiques et inquiétudes sont encore une fois bien trop présentes alors que rien n’est joué pour le moment. Cette équipe parisienne ne sera sans doute jamais soutenu par les médias en France, qui ont « besoin » de cette exagération et de dramatiser. Laissons le PSG se préparer avec les très belles options qu’il a encore et nous verrons bien le résultat. N’oublions pas que Paris avait battu le Real Madrid dans la phase de poules sans Mbappé ni Neymar (attaquant de 28 ans). Aussi, le premier était malade pour le 8e de finale retour de la Ligue des Champions et Verratti absent. Il n’y a pas de quoi paniquer.

Nous avons aussi évoqué ce quart de finale dans notre dernier podcast :