« Pour les Monégasques, la pression est là, palpable autour d’eux, les médias, les supporters, les gens dans la rue, les copains, la famille. Pas la peine d’allumer la radio ou la télé, on vit dans cette atmosphère, la dernière ligne droite d’un 800 mètres avec deux candidats au coude à coude. Tout le stade est debout, crie, hurle, pousse, court avec vous, impossible de relâcher, quitte à vomir il faut tenir. Vous fermez les yeux et vous ne voyez pas Toulouse, Nancy, Lille, Saint-Étienne ou Rennes, vous voyez Cavani, Di Maria et les autres, ils sont toujours là. Le seul vrai moment où l’on échappe à ce nuage toxique, c’est pendant l’entraînement et les matches.
Leonardo Jardim n’aura pas, comme à une époque révolue, à gérer les tentatives de déstabilisation par des promesses de transfert de son concurrent, ce n’est le pas style du PSG. Son message sera clair, ne pas regarder derrière, ne pas se retourner, gagner chaque fois. Jusqu’à la jouissance. Monaco ne sera pas simplement champion, il sera le club qui a détrôné l’ogre parisien. »
A 3 journée de la fin, l’AS Monaco a ce titre de champion de France qui lui tend les bras, il faudrait un cataclysme pour que les Monégasques ne soient pas sacrés champions. Ces derniers ont réalisé une saison incroyable, en plus d’être demi-finalistes de la Ligue des Champions, Leonardo Jardim et ses hommes enchaînent les succès d’une manière exemplaire.
Cette bonne dynamique est présente depuis le mois d’août et sans relâche l’ASM a enchaîné les succès nationaux et européens sans réelle difficulté. S’il est décroché, ce titre aura été le fruit d’une saison exceptionnelle et non pas le résultat d’un manque de concurrence. Le PSG a répondu présent, s’est battu jusqu’au bout, mais les Monégasques sont réellement au-dessus et il n’y aura pas grand chose à dire, à part bravo, si ces derniers concrétisent leur saison en étant sacré champions de France.