Draxler revient sur son départ du PSG vers le Qatar

Julian Draxler (31 ans), ancien milieu offensif du Paris Saint-Germain, s’est confié au Parisien sur son parcours et sa vie actuelle. Parti jouer au Qatar après six saisons passées à Paris, l’international allemand a expliqué pourquoi ce choix de carrière, parfois critiqué, lui permet aujourd’hui de trouver un équilibre personnel et familial.

Draxler « Je comprends les gens qui disent : c’est dommage »

« Si on m’avait dit, à l’époque où j’ai très bien débuté avec le PSG, que j’allais jouer au Qatar à 29 ans, je n’y aurais pas cru. Je comprends les gens qui disent : c’est dommage […]. Mais le plus important, c’est ma vie et que je sois heureux avec ma famille, pas seulement le football. Et aujourd’hui, je ne peux pas rêver mieux. 

Draxler « Cette vie est plus normale pour moi »

Ce n’était pas toujours facile de se balader à Paris avec mon petit garçon, j’étais un peu obligé de me cacher avec une casquette. Je ne suis pas Neymar mais si tu joues au PSG, c’est assez difficile d’avoir une vie normale. Au Qatar, c’est le contraire, tu peux regarder les gens dans les yeux. Cette vie est plus normale pour moi, je peux me déplacer sans avoir l’impression que les gens suivent chacun de mes mouvements. Humainement, ça fait vraiment du bien. 

Draxler « Je n’en ai pas honte »

Le football est super important, mais mes parents vont vieillir, mon fils a trois ans, le temps passe très vite et si je peux aider financièrement ma famille avec l’argent que j’ai gagné durant ma carrière, je vais le faire, il n’y a pas de raisons de se cacher. Je n’en ai pas honte. »

Parfois, on a tendance à oublier qu’un footballeur n’est pas une machine programmée pour maximiser son potentiel jusqu’à la dernière goutte de sueur. L’exemple de Julian Draxler (31 ans) est frappant : immense talent, technique soyeuse, mais une philosophie de vie qui s’éloigne de l’obsession purement sportive.

Là où certains, comme Cristiano Ronaldo, ont bâti leur légende sur une discipline quasi militaire et le culte de la performance, d’autres trouvent leur équilibre ailleurs, dans la famille, la tranquillité ou une vie plus « normale ». Cela peut être frustrant pour les supporters, qui voient un joueur de classe mondiale ne pas atteindre le sommet espéré. Mais c’est aussi une réalité du sport de haut niveau : tous les destins ne suivent pas la même trajectoire. Draxler illustre cette diversité, rappelant qu’il existe plusieurs manières d’envisager une carrière, même au PSG.