Dugarry s’agace de la « psychose » autour des blessures au PSG

Loin d’avoir été épargné par les blessures de ses joueurs, le Paris Saint-Germain a malgré tout effectué une première partie de saison plus qu’honorable. Néanmoins, chat échaudé craint l’eau froide, et la question de la fragilité ou d’éventuelles rechutes semblent justifiées pour certains observateurs. En effet, ces derniers suggèrent souvent de se passer de joueurs tel que Neymar (attaquant de 27 ans) pour les préserver. Ce qui a eu le don d’irriter Christophe Dugarry. Dans son émission, l’ancien international français devenu consultant sportif est notamment revenu sur ce côté imprévisible et quasiment incontournable de la vie d’un footballeur.

« Arrêtons avec les psychoses de ne pas faire jouer des mecs pour parce qu’on a peur qu’ils se blessent. La meilleure façon de créer une blessure, c’est justement d’y penser. Encore avec un groupe un peu léger, je peux le comprendre. Si un effectif comme le PSG a des blessures, c’est la vie d’un footballeur. S’il y a trop de blessures, ce ne sera pas forcément la faute a pas de chance.

Dugarry « Ce n’est jamais le bon moment à ce qu’on entend ! »

Ce sera peut-être de la faute du footballeur qui n’aura pas su faire ce qu’il fallait ou de la préparation qui n’aura pas été assez bonne. Il y a une technologie qui permet d’anticiper les choses, de mieux se préparer qu’à une certaine époque. Arrêtons de toujours vouloir prévoir la blessure d’un joueur. Il y en a qui peuvent se prévoir, d’autres moins. On entend toujours parler du calendrier, du terrain…Ce n’est jamais le bon moment à ce qu’on entend ! »

Personne n’est à l’abri de se blesser musculairement ou de prendre un coup mal placé et rester sur le flanc momentanément. Mais les joueurs ne sont pas de belles voitures qu’on collectionne dans un garage de peur de les rayer et s’il faut les protéger, il ne faut pas s’en passer pour autant. Et si le PSG ne dispose pas de toutes ses cartouches le jour J, il devra alors réussir à se qualifier avec ceux qui sauront été présents. Bien que certains joueurs exceptionnels sont très difficiles à remplacer, la profondeur et la qualité du banc permet de palier à bien des absences.