Fournier « Le PSG ne peut pas se passer de Rabiot… Il faut arrêter le délire, sans lui tu ne peux gagner la LDC ! »

Écarté du groupe professionnel du fait de son refus de prolonger son contrat avec son club formateur du Paris Saint-Germain, Adrien Rabiot, milieu de 23 ans, suscite depuis l’indignation chez nombre d’observateurs du football hexagonal. Une indignation dirigée, bien évidemment, contre le club parisien. Nouvel exemple de cet état de fait avec Laurent Fournier, ancien joueur et entraineur rouge et bleu, qui lui en est convaincu : sans le natif de Saint-Maurice, le PSG ne peut prétendre à rien en Ligue des Champions. 

« Tu ne peux pas créer de jeu au milieu avec Draxler et Marquinhos. Il n’y a personne pour casser les lignes ou trouver des une-deux susceptibles d’apporter le danger. Je suis inquiet, oui. Paris ne peut pas se priver d’un joueur comme Rabiot. Tu risques de perdre une Ligue des champions parce qu’un joueur n’a pas voulu prolonger son contrat ? »

Un Adrien Rabiot si capital que cela ?

« Cela arrive dans tous les clubs. Cela devient ridicule. Il faut arrêter le délire. Sans Neymar, Verratti ni Rabiot, j’insiste sur Rabiot, tu ne peux pas gagner la Ligue des champions. C’est impossible », a expliqué Fournier dans les colonnes de L’Equipe.

Visiblement, Laurent Fournier semble souffrir d’une sorte de forme de délirium très mince. Non parce qu’au vu des mots qu’il emploie, on a juste l’impression qu’il parle d’un joueur capable de faire la décision à n’importe quel instant d’un match. Il l’assimile ainsi à un joueur de top niveau. Or, s’il reste un milieu de très grande qualité, on ne peut pas dire que Rabiot a toujours été irréprochable sur la pelouse, loin s’en faut. Souvent bien trop nonchalant, ses Master Class avec le PSG pourraient se compter sur les doigts d’une main.

Bien trop peu donc, ce qui rend assez irréel le discours de Laurent Fournier. Dans l’état actuel des choses, il serait de toute façon étonnant de le revoir de ci-tôt sous la tunique parisienne. À moins que Thomas Tuchel en face expressément la demande, ce qui n’est pas le cas pour le moment.