La FIFA avance vers des règles qui vont limiter les prêts

par
NicolasB
le 28 février 2020 à 11:30

La Commission des parties prenantes de la FIFA, qui comprend des représentants des joueurs, des clubs, des ligues, ainsi que des associations membres, des confédérations et de l’administration de l’instance de football, était réunie à Zurich jeudi. L’occasion de prendre quelques décisions sur le changement des règles, notamment du côté des transferts. Ainsi, des mesures ont été prises pour changer le règlement lors du mercato afin de réduire le nombre de prêts. Même si cela doit encore être validé par la Commission du statut du joueur et par le Conseil de la FIFA.

Comme cela est fort probable, il faut déjà commencer à se faire à l’idée de ces changements. Lesquels sont pensés notamment pour que les prêts aient « un but sportif valable pour le développement des jeunes ». Ainsi, à partir de juillet 2020, des limites vont être posée pour les prêts internationaux des joueurs âgés de 22 ans et plus.

Un changement progressif.

Ce qui se fera petit à petit, avec un maximum de 8 prêts internationaux entrants et sortant à partir de cet été, puis le plafond sera placé à 6 prêts entrants et sortant d’ici à la saison 2022-2023. Cela avec une règle supplémentaire qui limite à 3 prêts entrants et 3 prêts sortants établis entre deux clubs.

Aussi, avec l’idée de favoriser la formation, un fond va être créé pour financer en partie les indemnités de formations. Il sera alimenté par un prélèvement supplémentaire de 1% sur les frais de transferts avec une rétribution automatisée. Cette nouveauté devrait démarrer en 2022.

Des changements importants qui sont faits pour éviter que des clubs accumulent les joueurs et les prêts avec une idée plus de bénéfice financier sur des reventes plutôt que d’avoir un vrai projet sportif pour les joueurs. Quand on voit que des clubs en Italie ont des dizaines de joueurs qui sont prêtés (55 pour l’Atalanta, 34 pour la Fiorentina et 29 pour le Napoli par exemple), on peut bien penser que ce genre de réforme est nécessaire. Il reste à voir si celle sera validée.

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