La Ligue 1 se met au chômage partiel, le PSG y pense

La suspension de la saison 2019-2020 à cause de l’épidémie du coronavirus amène de grands questionnements à propos du calendrier, mais aussi de vrais problèmes financiers aux clubs. C’est pourquoi, comme l’indique L’Equipe, le chômage partiel est utilisé, comme dans beaucoup d’entreprises. De quoi alléger un peu les salaires à verser. Le Paris Saint-Germain n’aurait pas encore choisi cette option mais l’envisagerait.

« Si nos présidents de L1 ne sont pas d’accord sur tout, ils s’accordent sur un constat, au moins : la crise sanitaire qui touche le pays, et qui a contraint à l’arrêt des compétitions, va sévèrement impacter les finances de leurs clubs. En attendant une hypothétique reprise, chacun essaie de faire les économies qu’il peut. Adopté par quelques-uns dès lundi 16 mars, à la veille du confinement obligatoire, le chômage partiel s’est répandu sur toute la L1, ou presque.

« l’option de l’activité partielle est à l’étude. »

Conformément à la loi, les clubs ne versent aux joueurs que 70 % de leurs émoluments bruts. L’État prend ensuite à sa charge ce salaire, qu’il reverse à l’entreprise, jusqu’à un plafond de 4,5 Smic (5 400 € net). À l’arrivée, les joueurs touchent ainsi 84 % de leur salaire net. (…) Au Paris-SG, les joueurs sont encore payés normalement, mais l’option de l’activité partielle est à l’étude. »

Il serait un peu étrange que tous les clubs n’optent pas pour cette option. Même si cela peut déplaire aux joueurs. Mais on a du mal à penser qu’ils pourraient être mis en difficulté financièrement. Et même s’ils doivent s’entretenir physiquement, ils ne sont pas dans la phase la plus éprouvante de leur métier. Surtout, ce serait logique de l’accepter puisque les clubs, comme toutes les entreprises, en ont besoin. Ainsi, Reims, Amiens, Nîmes, Nice, Bordeaux, Lyon, Marseille, Angers, Monaco, Montpellier, Dijon Metz et Brest sont déjà au chômage partiel. Cela devrait continuer à se généraliser.