Le Paris Saint-Germain a déçu mardi soir contre le Borussia Dortmund au Signal Iduna Park avec une défaite 2-1 en 8e de finale aller de la Ligue des Champions. Une défaite dont le score est plutôt flatteur compte tenu de la performance globalement ratée des Parisiens. Forcément, les remises en question et critiques fusent autour du club. Ce jeudi, Le Parisien fait le tour de la peur qui s’est installée dans tout le club autour de la Champions League.
« Ce n’est pas le ballon qui circule le plus vite au PSG mais bien la peur. Elle se diffuse à tous les étages et colle aux crampons des joueurs quand revient la Ligue des champions. Dès leurs premiers pas au Signal Iduna Park, ils ont paru tétanisés par l’événement, coupés dans leur élan, incapables de se lâcher, derrière, au milieu, devant. Tout le monde a le trac mais surtout les hommes forts.
Thomas Tuchel, en changeant de système et en appliquant un 3-4-3 qu’il n’avait pas utilisé au début d’un match depuis avril 2019, a semblé paniquer. Thiago Silva, le capitaine de toutes les conquêtes nationales depuis 2012 mais aussi de tous les fiascos européens, est un port de l’angoisse à lui tout seul, connu pour défendre en reculant sous la pression. Le président Nasser Al-Khelaïfi, craint en permanence la réaction épidermique du Qatar, l’actionnaire du club. Il doit rendre des comptes à l’émir en personne et même s’ils sont amis depuis longtemps, le dirigeant est sous la surveillance continue de sa tutelle. (…)
Ce climat d’anxiété englobe tous les secteurs du club, où la paranoïa et le culte du secret servent de mode d’emploi. Le PSG distribue les entretiens avec ses joueurs au compte-gouttes, dans un cadre strict et surveillé, avec la trouille qu’untel ou untel ne s’épanche trop facilement. (…) Il peut encore stopper ce cercle vicieux en se qualifiant le 11 mars contre les Allemands. Il aura alors gagné contre Dortmund mais surtout vaincu sa peur endémique. »
Bien sûr, il faut rester prudent face à ce genre d’affirmations que l’on devrait voir se multiplier jusqu’au match retour. Souvent, c’est le manque d’intensité qui est l’argument de base pour expliquer un match raté, dans ce contexte c’est « la peur ». Il doit y en avoir une partie, puisque le coach Thomas Tuchel l’a évoquée en conférence de presse. Les joueurs ont craint de mal faire, de se louper, et ont finalement été bloqués. Mais il n’y a pas de quoi s’inquiéter d’une panique dans tout le club. Tout cela n’était pas évoqué avant la rencontre. Et il y a d’autres éléments, comme une méforme, la tactique, des ratés techniques et autres, pour expliquer cet aller raté. Sans oublier la force de Dortmund sur sa pelouse.
Maintenant, il faut que le PSG travaille pour préparer le retour le 11 mars. Les années passées et la performance ratée amènent un grand élan de négativité. On a l’impression que Paris est déjà éliminé. Mais le club parisien a bien toutes ses chances de se qualifier. Espérons que les Parisiens sauront se libérer un peu et trouver les solutions dans le jeu pour exprimer cette fois tout leur potentiel.
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