Scherrer Maxwell, ancien arrière gauche (janvier 2012 à juin 2017), coordinateur sportif (2017-2019) et ambassadeur du Paris Saint-Germain, a dorénavant « chef du développement du football » à l’UEFA, a répondu à plusieurs questions au cours d’une interview accordée à Canal+. L’ancien latéral passé également par l’Ajax Amsterdam (2001-2006), l’Inter Milan (2006-2009) et le FC Barcelone (2009-2012) a évoqué son parcours, son lien avec ces clubs, son histoire avec Zlatan Ibrahimovic et les entraîneurs marquants.
Une carrière avec 37 titres ?
C’est énorme…
Si on te l’avait dit, tu y aurais cru ?
Jamais. Jamais je ne pouvais imaginer. C’était tellement naturel de participer dans le groupe des grands clubs, avec des grands joueurs. Donc c’est une fierté, c’est sûr.
Le plus beau titre ?
Le premier, toujours. Et le dernier (sourire). Le premier, aux Pays-Bas, c’était en arrivant eu Brésil, super jeune, tout était différent et nouveau pour moi. Et le dernier, c’était la dernière aventure, le dernier effort sur le terrain. Et le fait d’avoir l’opportunité d’avoir le trophée dans mes mains au dernier moment, c’était magnifique aussi.
Tu as gagné la Ligue des Champions, mais tu n’as pas participé à la finale.
C’était super compliqué, même si je savais que j’ai participé durant la compétition. Mais tu ne joues pas la finale, tu ne sens pas la tension, la sensation d’être sur le terrain…C’était difficile, super compliqué. Mais au Barça à l’époque on avait un groupe exceptionnel. Gagner la Ligue des Champions est quand même magique.
Un mot sur chaque club ?
L’Ajax, c’était une école pour moi. Je suis arrivé jeune, j’ai beaucoup appris. C’était une leçon de foot.
L’Inter, je pense que c’était un club famille pour moi, une nouvelle expérience. Je suis parti d’un club avec surtout des jeunes joueurs, pour un club qui avait surtout des grands joueurs. C’était aussi une nouvelle expérience pour moi pour comprendre un peu le mieux football.
Le Barça, c’était magique. Quand on parle de la performance de l’équipe, du coach, de tous les joueurs, c’était phénoménal.
Paris, c’est différent (sourire). C’était un projet où j’ai participé du début du projet. Donc pour moi l’expérience à Paris elle a été plus attachante. Je me sens très proche du club. On a vécu un changement de dimension du club. Y participer, c’était génial pour moi.
Ibrahimovic t’as suivi dans tous tes clubs ?
D’avoir l’opportunité de jouer avec quelqu’un avec qui tu es ami depuis de nombreuses années c’est super compliqué dans le football de haut niveau. Nous, on a eu cette possibilité de nous connaître à l’Ajax, jeunes, célibataire, il venait de Suède et moi du Brésil avec plein de rêves. Partager 11 saisons avec lui c’était une opportunité unique.
Guardiola ?
C’était une leçon de football. Il m’a fait comprendre le jeu. Il était pour moi parfait pour l’équipe que l’on avait, comme l’équipe était parfaite de ses idées. J’ai beaucoup appris de lui, il m’a fait beaucoup comprendre.
Le meilleur entraîneur ?
C’est difficile à dire. Ancelotti, au niveau humain, c’était le plus attachant comme personne. On était tous avec lui à mort. Il est très marquant. Koeman m’a aussi beaucoup soutenu quand j’ai perdu mon père à l’Ajax. C’est différent.
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