Philippe Montanier « Paris est capable de battre toutes les équipes de la planète »

Présent dans les tribunes du Parc des Princes, lors du premier tour des quarts de finale de la Ligue des Champions, Philippe Montanier a pointé du doigt certaines carences du Paris Saint Germain.

L’ancien entraîneur de Rennes s’est confié longuement au quotidien Le Parisien. Pour lui, ce match européen met en exergue certaines faiblesses du club de la capitale. Si l’équipe francilienne dispose assurément de très bons joueurs, leur nombre limité peut poser problème, surtout lorsque s’amoncellent les blessés et les joueurs suspendus.

Ainsi sait-on désormais que le brésilien David Luiz et le milieu de terrain Blaise matuidi n’effectueront pas le match retour à Manchester. Pareillement, l’italien Marco Verratti et le milieu offensif argentin Javier Pastore ne seront a priori pas disponibles.

Mais même diminuée, Philippe Montanier sait pertinemment que cette équipe parisienne sera revancharde et livrera un match d’un autre niveau ponctué d’une intensité plus élevé.

« Paris sera diminué mais, sur un match, tout est possible. Si les joueurs retrouvent leur niveau de jeu, ils sont capables de battre toutes les équipes de la planète. Entrer dans le dernier carré est leur obsession ; après le match, on les a sentis déçus par eux-mêmes. Ils auront un sentiment de revanche personnelle. »

Dans un groupe professionnel en réalité limité qualitativement, l’on se rend compte que le départ de l’argentin Lavezzi à destination du club chinois du Hebei China Fortune a été préjudiciable. Son non-remplacement dans le secteur offensif est susceptible de peser à l’heure d’affronter à nouveau les Skyblues.

« Avec ces suspensions et les blessures, on réalise que le groupe est de qualité mais pas si étoffé que cela. C’est là que l’on voit que la présence de Lavezzi ne ferait pas de mal. » 

Avec ces absences, on perçoit davantage la composition qui sera celle de l’entraîneur Laurent Blanc. Un schéma offensif sera ainsi mis en place pour venir à bout d’une muraille Citizens un peu lézardée.