Pierre-Fanfan adoube Marquinhos au poste de capitaine du PSG

Arrivé en Juillet 2013 au Paris Saint-Germain à tout juste 19 ans, Marcos Aoas Correa, dit Marquinhos, a depuis toujours su répondre présent sous le maillot Rouge et Bleu. Bien épaulé par son illustre compatriote brésilien Thiago Silva, le « Marquis » a su s’imposer comme un cadre et un pilier du vestiaire du PSG. Déjà vice capitaine derrière « O Monstro », « le Parisien » s’est interrogé sur les chances du jeune Auriverde de prendre le brassard de capitaine en cas de départ de l’actuel N°2 francilien. José-Karl Pierre-Fanfan, lui même ancien défenseur parisien de 2003 à 2005 (et capitaine lors de sa deuxième saison) est convaincu que Marquinhos a l’étoffe pour occuper ce poste de leader.

En termes d’âme, d’agressivité positive, il dégage quelque chose naturellement qui fait qu’il emmène ses compagnons derrière lui. Il montre l’exemple. Il n’a pas attendu que le PSG lui envoie une convocation. Il a ce côté-là en lui qui fait que, justement, c’est un leader né. C’est un joueur exemplaire, investi. 

Pierre-Fanfan « Marquinhos s’investit comme un capitaine depuis une, voire deux saisons. »

Ce qu’il ne faut justement surtout pas, c’est que l’investissement qu’il va mettre – parce que c’est quelqu’un d’engagé, qui va prendre ça à cœur – prenne le pas sur ses performances. Il faut trouver le juste équilibre. 

Mais il faudrait vraiment un accident pour qu’il explose. Il est en capacité de supporter cette pression et de tenir ce rôle. Marquinhos s’investit comme un capitaine depuis une, voire deux saisons. On sent qu’il a envie de ce rôle.“

Si Marquinhos est un défenseur habile au caractère déjà bien trempé, il est aussi un des joueurs du vestiaire parisien les plus proches des supporters parisiens et ce dès son arrivée avec un apprentissage très rapide du français. Joueur devenu déjà emblématique, il a toujours suppléé avec brio les absences de Thiago Silva au poste de capitaine.

Présent dans l’équipe type de Ligue 1 depuis deux saisons, il a su enchaîner 50 matchs au Parc des Princes sans défaite, de quoi en faire un pilier et un porte-bonheur. Et compte tenu de son caractère et de son implication sur le terrain, il a tout pour se saisir du brassard et faire briller son équipe.