PSG/Brest – Domenech défend l’arbitre après le tacle de Kimpembe non sanctionné

Raymond Domenech, ancien sélectionneur des Bleus, était sur le plateau de L’Équipe du Soir pour évoquer l’arbitrage, décrié, samedi, par Michel Der Zakarian, suite à la non-sanction sur Presnel Kimpembe, défenseur de 27 ans, coupable d’un mauvais geste. Pour Domenech, si la frustration se comprend, il atténue les choses en expliquant que l’arbitre a voulu faire de la pédagogie.

Domenech « Quand on prend un peu de recul, l’arbitre veut faire un peu de pédagogie »

« Furieux sur l’action, oui comme tous les entraîneurs. On a le sentiment d’être floué sur cette dernière action. Mais c’est à la 90e minute. Quand on prend un peu de recul, l’arbitre veut faire un peu de pédagogie. Il ne veut pas sanctionner, c’est la dernière minute. Il n’a pas envie de virer quelqu’un. Cela aurait pu être une autre équipe, défend l’ancien sélectionneur de l’Equipe de France. C’est la psychologie de l’arbitre. Il a le micro en plus. Il est dans la pédagogie, il n’est pas dans la sanction. »

Il est difficile de comprendre là où veut en venir Domenech. Bien sûr, on invite les arbitres à la pédagogie, mais on ne peut pas non plus cautionner des gestes comme celui de Kimpembe. Que dirions-nous si le tacle avait blessé le joueur brestois ? L’arbitre doit être juste, faire de la pédagogie, d’accord, mais cela dépend des évènements du match.

Il n’a pas d’état d’âme à faire. Le geste n’est pas beau, n’est pas bon, il faut sanctionner pour l’équité. La faute est réelle. Si l’arbitre commence à juger en fonction du moment du match, il perd ce qui le rend si impartial. Il fait des choix. Mais là pas de choix à faire, il doit appliquer le règlement. Après, il a fait un bon match, a beaucoup communiqué. Cette absence de sanction est la petite erreur du match (peut-être aussi sur le penalty concédé par Paris) mais globalement, il a été assez juste.